Chaque lieu d’art contemporain propose un temps fort durant lequel vous pourrez assister à des visites guidées d’expositions destinées à tous les publics, des concerts, des performances, des rencontres avec des commissaires d’exposition, artistes et scénographes. Tous les événements du festival sont gratuits.

Nocturnes

Parcours

Performance

Dimanche 06.04, à 11h00 : performance « LA VÉRITÉ ET LES ENFANTS » de Jeanne Moynot au CIAC, à Carros.

Sur réservation : 04-93-29-37-97 ou c.arduin@ville-carros.fr

Programmation du festival :

Vendredi 4 avril

Librairie Vigna, Nice

Horaires d’ouverture : vendredi et samedi : 14h30 -21h00 ; dimanche 14h30-19h

Première de couverture de la monographie « Bruno Pélassy »

Diffusion du film «Bruno Pélassy, Family and Friends », 2014/2015
Réalisation Brice Dellsperger à partir de centaines d’images souvenir, 34’35’’.

Courtesy Famille Pélassy et Air de Paris

Pendant l’hiver 2001-2002, alors que le 3 rue Delille était une galerie, nous avons présenté «Shim» une exposition personnelle de Bruno Pélassy, avec la participation de Natacha Lesueur. Il y avait de grands aquariums dans lesquels dansaient lentement de précieuses créatures, et tout un bestiaire somptueux et pathétique qui trépignait dans une débauche de fourrure et de perles. C’était magique, et l’exposition a rencontré un véritable succès, nous l’avons prolongée de plusieurs semaines avec toujours plus de visiteur.euses. La dernière exposition du vivant de Bruno. Quelques années plus tard, la galerie est devenue une librairie LGBTQ+, toujours au 3 rue Delille. «Shim» et son jeu sur le genre en était peut-être un présage, et certainement une inspiration… Nous sommes particulièrement touchées que la belle monographie consacrée à Bruno Pélassy y soit présentée, ainsi que le film très émouvant de Brice Dellsperger.

Temps fort | Vendredi 4 avril :
18h00-21h00 : présentation de la monographie consacrée à Bruno Pélassy co-éditée en 2024 par Mousse Publishing, Villa Arson, Haus am Waldsee, Famille Pélassy et Air de Paris. En présence de Florence Bonnefous (Air de Paris), Marie Canet (historienne de l’art et commissaire d’exposition), Alice Dusapin (responsable des éditions de la Villa Arson) et Baptiste Pinteaux (éditeur et commissaire d’exposition).

MAMAC hors-les-murs au Palais Lascaris, Nice

Laurence Aëgerter, R.F. 1937-1-0803041149 (Ecole de Fontainebleau), 2008, collection MAMAC, Nice, © Adagp, Paris, 2024

Horaires d’ouverture : vendredi à dimanche: 10h00 – 18h00

Exposition « L’ombre, le reflet, l’écho » Quand le MAMAC s’installe chez les Lascaris

Les collections du MAMAC prennent leurs quartiers dans les appartements du Palais Lascaris, avec des dessins, des photographies, des vidéos, des sculptures et en point d’orgue une invitation faite à l’artiste Laurence Aëgerter autour d’une commande spécifique.
L’intérêt de Laurence Aëgerter pour les Arts & Crafts et pour les espaces patrimoniaux, ont rendu évidente cette invitation. Plusieurs œuvres oniriques et grandioses ont été conçues spécialement par l’artiste pour ce projet, en collaboration avec des artisans d’art : ébéniste, fondeur, verrier, tapissier… Réalisée par l’équipe du Centre du Verre Contemporain à Biot sous la direction de l’artiste, une échelle en verre d’un blanc laiteux phosphorescent se dresse devant le lit de la chambre d’apparat du palais. Alors que ses pieds se changent en racines et s’ancrent dans le sol, l’échelle conduit tout droit au ciel de lit. Le Songe d’Ovide (en référence au livre antique des Métamorphoses du poète latin Ovide) ouvre un passage vers un ailleurs. La métamorphose de l’échelle en arbre dialogue avec le plafond peint représentant Apollon et Daphné transformée en laurier.

Temps forts | Vendredi 4 avril :
18h00 : visite sensible de l’exposition « L’ombre, le reflet, l’écho ».
19h00 : lecture de Clément Rosset avec les étudiant.e.s du DU ProPhilia et S. Ferrando, sous la coordination de O. Breaud-Holland.
20h00 : concert de harpe électrique avec Aliénor De Georges. Sur réservation.

Affiche « Trip Down Memory Lane » © Alice Guitton

La Gaya Scienza, Nice

Horaires d’ouverture : vendredi et samedi : 14h00 – 20h00 ; dimanche : 14h00-17h00

Exposition « Trip Down Memory Lane »

« Trip Down Memory Lane » propose une exploration des territoires intimes de l’habitat en reconstituant des scénarios d’espaces domestiques – un jardin, une chambre, un salon… Chaque pièce évoque un état de l’inconscient, un fragment de souvenirs, un refuge du monde social. Chaque tiroir devient une archive sensible d’émotions enfouies, chaque ombre est une mémoire latente qui resurgit.

Temps fort | Vendredi 4 avril :
17h00 : visite guidée de l’exposition « Trip Down Memory Lane » et rencontre avec les scénographes

Affiche de la revue « TESTE »

La Trésorerie, Nice

Horaires d’ouverture : vendredi : 19h00-22h00

Présentation de la revue Teste, véhicule poétique

Qu’est-ce qu’on fabrique à TESTE ? Comment ça marche ? À quoi ça carbure TESTE ? Comment ça tient ? À quoi ça tient ? Chaque numéro est une page blanche, TESTE serait un moteur blanc, une balle tirée à blanc. Laissez tomber la métaphore filée, ce n’est pas ça, mais quoi alors ? La poésie n’est jamais ce que l’on croit, toujours là où on ne l’attend pas. Poésie fourre-tout ? Un peu comme ces produits de grande distribution déclinés à tous les parfums, histoire de relancer la mécanique commerciale ? Nous n’y sommes toujours pas. Alors quoi ? TESTE est un laboratoire mobile en constant mouvement, pris dans l’effervescence de l’instant.

Temps fort | Vendredi 4 avril :
19h30 : lectures de la revue TESTE suivie d’une discussion avec Cédric Lerible

Peter Fend, « Physiocratics States, Champions of the Seas »

Hôtel Windsor & OVNI, Nice

Horaires d’ouverture : vendredi : 14h00-20h00 ; samedi et dimanche : 11h00-20h00

Exposition « Physiocratics States, Champions of the Seas » de Peter Fend

L’artiste américain Peter Fend produit des scénarii in situ ayant pour objectif d’améliorer le monde du vivant, les relations sociales et autres chimères bio-politiques. L’ensemble de son œuvre fait usage des codes et des représentations de l’art comme de l’architecture pour développer des solutions pratiques aux crises économiques et écologiques de nos sociétés actuelles. Peter Fend se présente comme un activiste, un expert, un artisan, un conceptuel, un réaliste, un fantaisiste, un scientifique fou à la hauteur de l’amplitude de ses différents projets teintés d’une évidence burlesque.

Cette exposition embrasse le vocabulaire artistique de cet activiste conceptuel qui ressort autant de l’ingénierie mécanique et structurelle, de la gestion géo-agronomique, l’océanographie, de la surveillance par satellite, de la cartographie, de la chimie, de la biologie, de la géopolitique et de l’activisme social, sans parler de la préparation de textes et de la fabrication d’objets.

Temps fort | Vendredi 4 avril :
18h00-20h00 : visite de l’exposition et performance de Peter Fend

Chez Lola Gassin & OVNI, Nice

Marcel Bataillard, « UN)MAKING-OF » © Marcel Bataillard & Benoît Grimalt

Horaires d’ouverture : vendredi et samedi : 14h00-20h00

« (UN)MAKING-OF – Les soucis de l’exposition » de Marcel Bataillard et Benoît Grimalt

« Faire et défaire, c’est toujours créer. » Comme son titre l’annonce, l’installation vidéo (UN)MAKING-OF – Les soucis de l’exposition aborde les aléas rencontrés lors de la conception et de l’accrochage d’œuvres d’art. Il s’agit d’exposer ce qui n’est jamais exposé. Bataillard et Grimalt ont donc choisi de se jouer des enjeux du montage de l’exposition grâce à la vidéo.
Pour commencer, il s’agit de filmer la totalité de la préparation et ce jusqu’à l’accrochage des travaux (dessins, photos) de Marcel Bataillard et Benoît Grimalt.

Une fois l’exposition installée et les séquences du film tournées, tout est décroché. Les deux artistes procèdent alors au montage, vidéo cette fois-ci, du « making-of ».Et, pour finir, ils diffusent donc leur film (UN)MAKING-OF dans le lieu même où l’exposition a été montée.

L’espace est vide, rien aux murs, rien à voir, à l’exception de la vidéo. L’exposition n’est installée que pour être filmée. Une manière de (dé)faire œuvre autrement, tout en montrant au public les coulisses d’un accrochage et en bousculant le mythe de l’artiste qui se tourne les pouces en attendant l’inspiration.

Temps fort | Vendredi 4 avril :
18h30-20h00 : visite de l’exposition en présence des artistes

Maurice Renoma, « LA MER ROUGE » 2022, Techniques mixtes, 150 x 100 cm

Galerie Depardieu, Nice

Horaires d’ouverture : vendredi à dimanche : 14h30-19h

Exposition « LA PROMENADE POP DE CRISTOBAL LE POISSON ROUGE » de Maurice Renoma

Protagoniste des dernières expositions et expérimentations artistiques de Maurice Renoma (Mythologies du Poisson Rouge, Scène Symphonique, Anamorphose,…), Cristobal est le symbole des réflexions écologique et humaniste de l’artiste, présentées sous forme de fables, de mythologies. Depuis 2017, Maurice Renoma fait voyager cet alter ego artistique à travers le monde pour dénoncer les ravages de la pollution liés à la surconsommation et la dégradation de la conscience collective.

Cristobal nage à travers des mises en scènes spectaculaires et immersives, cocasses et poétiques, pointant les problématiques écologiques mais aussi sociétales.
Si le Pop Art se montre volontiers provocateur, voire politique, et tend à désacraliser l’œuvre d’art en la rendant accessible à tous, Maurice Renoma a aussi créé sa propre icone pop : Cristobal, ce poisson rouge né de polymères, qui utilise le pouvoir de l’image pour incarner la critique du matérialisme et du consumérisme observés dans les sociétés modernes.

La Galerie Depardieu présente également une exposition de photographies au sous-sol du 13 mars au 10 mai : « Bipolarités » de Moïse Sadoun.

Temps fort | Vendredi 4 avril :
14h30-19h00 : projections de « Mer rouge » et « Mix toilettes » de Maurice Renoma

Samedi 5 avril

Laurent Ballesta, « Plafond de glace, Îlot de la Dent, Terre Adélie » © Laurent Ballesta

Musée de la Photographie, Nice

Horaires d’ouverture : vendredi à dimanche : de 10h00 à 18h00

Exposition « Mers et Mystères » du photographe Laurent Ballesta

propose une exposition consacrée au photographe Laurent Ballesta afin de partager sa vision d’un univers dangereusement menacé. Cette exposition est présentée dans le cadre de la Biennale des Arts et de l’Océan. Photographe multi-primé sur la scène internationale, Laurent Ballesta est biologiste, naturaliste, chercheur et explorateur. Depuis des décennies, à travers ses expositions, ses ouvrages et ses conférences, Laurent Ballesta souligne les questions environnementales auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui et qui seront défendues lors de la conférence des Nations-Unies à Nice. Ces dernières années, Laurent Ballesta s’est attaché à illustrer non pas la beauté de la nature ni les horreurs que nous lui infligeons, mais les mystères qui se cachent derrière des apparences esthétiques.

Au-delà de l’étonnement ou du ravissement, ces visions doivent nous questionner sur les mécanismes complexes de la biodiversité. Il s’agit d’ouvrir une petite fenêtre, un bref instant, sur ce qui nous dépasse et que nous ne comprenons pas.

Temps fort | Samedi 5 avril :
9h00 : visite guidée de l’exposition par la médiatrice du musée

Jean-Marc Caimi et Valentina Piccinni, « Le Coeur caché ». Graphisme : Maison Solide. © Jean-Marc Caimi et Valentina Piccinni

La Citadelle, Villefranche-sur-Mer

Horaires d’ouverture : vendredi à dimanche : 10h00-17h00

Exposition « Le Coeur caché » des photographes Jean-Marc Caimi et Valentina Piccinni

Sous le ciel écrasant de la Côte d’Azur, entre les reflets scintillants de la Méditerranée et les ombres profondes des montagnes, une question : qu’y a-t-il au-delà de cette lumière qui fascine et consume tout ? Avec « Le Cœur caché », Jean-Marc Caimi et Valentina Piccinni nous invitent à explorer l’envers du décor, ce territoire à la fois surexposé par le soleil et saturé d’images clichées qui en masquent la réalité intime.
Depuis treize ans, ce duo de photographes italiens tisse une œuvre à la frontière du documentaire et de la poésie visuelle. Leur approche, empreinte d’humanité et de curiosité, transcende la simple capture d’images. Au cours de deux résidences, d’abord au Centre de la Photographie de Mougins en décembre 2024, puis à La Citadelle de Villefranche-sur-Mer en janvier 2025, Caimi et Piccinni ont plongé dans les strates cachées de ce territoire mythique. De Fréjus à Sospel, des îles de Lérins aux ruelles de Villefranche-sur-Mer, ils ont tenté de sonder l’âme de la Riviera française, délaissant les images cartes postales pour capter une métaphysique des lieux.

Temps forts | Samedi 5 avril :
11h00 : visite guidée public empêché – compagnie le Grain de Sable
11h45 : visite guidée tous publics

Affiche de l’exposition © Cédric Teisseire

La Station, Nice

Horaires d’ouverture : vendredi : 14h00-21h00 ; samedi : 13h30-19h00

Exposition collective « That’s Oil Folks! »

L’exposition collective « That’s Oil Folks! » – qui réunit à La Station quatre artistes contemporain.e.s – Stéphane Arcas, Fabien Boitard, Clémentine Taupin et Caroline Vicquenault – se propose comme un deuxième volet de l’exposition Back to the peinture réalisée en 2017 et réunissant les artistes Dominique Figarella, Yann Gerstberger, Tom Giampieri, Virginie Hervieu-Monnet, Adrien Vescovi et We Are The Painters.

Ces projets, n’ayant pas la prétention d’être exhaustifs, tentent de montrer les questionnements actuels et les influences historiques de la peinture contemporaine. Ce médium, dont l’agonie est régulièrement annoncée, ne cesse de résister et ne se résout pas à devenir une figure du passé, au contraire, elle entend juste à continuer de devenir. Il est remarquable d’observer comment les artistes contemporain.e.s s’approprient et ré-interprètent les techniques et les styles du passé avec les outils les plus actuels à leur disposition dans un mash-up qui peut être perçu comme une forme de dialogue entre l’histoire et les occurrences contemporaines.

Temps forts | Samedi 5 avril :
13h30-14h30 : visite de l’exposition avec Clémentine Taupin et Cédric Teisseire et ouverture d’ateliers d’artistes
14h30 : Lucille Jallot, artiste résidente temporaire. “Tendre fracas”, proposition pour l’ouverture de son atelier, d’un geste franc.

Arnaud Biais, « Veillée,2020 _ squelette de chaise, gaz »

Maison Abandonnée (Villa Cameline), Nice

Horaires d’ouverture : samedi : 14h30-20h00 ; dimanche : 14h00-18h00

Exposition « Vivre dans un réservoir » d’Arnaud Biais

Arnaud Biais crée des œuvres sculptures à partir d’objets obsolètes qu’il assemble et pour certains réanime à l’aide de moteurs et ou de minuteurs.
Ces objets-œuvres invitent à la contemplation, à la méditation, emportée par la répétition de certains gestes mécaniques ou bruit répétitif et lénitif.
Certaines pièces ne sont pas mécanisées comme par exemple « Cosmic Disco » (2023), où Arnaud Biais reconstitue une cosmographie mobile avec des chaînes, des boules disco, des éléments d’échafaudage ; mais aussi une photocopieuse dépouillée de son enveloppe extérieure et rhabillée d’écrans qui nous proposent des projections vidéos synchronisées, nous forçant à tourner autour de l’objet.
Ces œuvres questionnent notre relation aux choses et à la compréhension que nous pensons en avoir. Leur détournement, initié par l’artiste, offre une nouvelle représentation et une nouvelle perception de la fonction initiale.
Au regardeur de se forger sa propre compréhension en toute liberté.

Temps fort | Samedi 5 avril :
15h30 : visite de l’exposition en présence d’Arnaud Biais et de la compagnie 7pépinière

Gilles Miquelis, « Il s’était couché en colère contre sa femme et contre le monde, puis soudain il s’est réveillé, effrayé d’avoir appris à les aimer tous les deux trop tard », 2024,Huile sur toile, 230 x 190 cm.

Galerie Eva Vautier, Nice

Horaires d’ouverture : vendredi et samedi : 14h00-19h00

Exposition « En coulisse » de Gilles Miquelis

Dans cette nouvelle exposition, Gilles Miquelis brouille les frontières entre le scabreux et le poétique. Ces scènes de vie quotidienne, empreintes de tensions amoureuses, se métamorphosent en tableaux où l’humour côtoie un malaise palpable. L’univers de Gilles Miquelis puise dans un éventail d’influences éclectiques : De Picasso à Bukowski, en passant par Bertrand Blier ou encore Harold et Maude.
Les références visuelles empruntées à des magazines comme Cinémonde dialoguent avec des compositions picturales saisissantes. Chaque œuvre agit comme un miroir tendu au spectateur, le plaçant dans une posture ambivalente de voyeur et témoin.
Depuis les fragments d’histoires amoureuses dans l’intimité d’une chambre conjugale, jusqu’à des scènes burlesques en pleine rue – comme un amant maladroit suspendu à une fenêtre se faisant mordre par un chien (celui du mari ?) – chaque tableau distille une part d’humanité, tantôt touchante, tantôt grinçante.

À la croisée de l’humour et de la violence latente, Gilles Miquelis nous livre une fresque de la condition humaine contemporaine, où la «girl next door» devient héroïne de cinéma, où les échanges de regards révèlent des vérités cachées, et où chaque toile est une scène de film de la vie quotidienne.

Temps fort | Samedi 5 avril :
16h30 : visite de l’exposition en présence de l’artiste et de la compagnie 7pépinière

Arnaud Maguet, « Scipion J. Crevettor (détail) », 2024, céramique, carton, plastique, rotin et bandes magnétiques, dimensions variables

Espace à Vendre, Nice

Horaires d’ouverture : vendredi et samedi : 14h00-19h00

Exposition « la suprême team des champions et l’étrange matière » d’Arnaud Maguet

Aux côtés de ses objets et assemblages, cette exposition met également en avant une nouvelle série de peintures, où le geste devient un signe, où le graphisme se libère de toute contrainte. À la manière des pratiques dites « tribales » ou vernaculaires, où les objets rituels naissent du détournement de matières trouvées, Maguet construit des assemblages qui interrogent notre rapport à la mémoire, à l’image et au son. Ce travail de juxtaposition donne naissance à des compositions hybrides, où chaque élément garde la trace de son histoire tout en s’intégrant à une nouvelle narration.

Exposition « Drawing Room»

Eglé Vismanté se distingue par son approche poétique et narrative du dessin. Thierry Lagalla mêle humour et retournement dans ses dessins, où figuration et textures se confrontent pour créer une tension entre réalité et déconstruction. Quentin Spohn propose des œuvres abstraites et organiques, où la précision du détail et l’harmonie des formes créent un espace fluide et captivant. Pour Stéphane Steiner on trouve une grande liberté de style, nourrie de l’histoire de l’art, pour offrir des dessins toujours personnels et profondément originaux. Jean-Luc Verna est une figure incontournable du dessin international, reconnu aussi pour ses explorations sans compromis du corps humain et de l’identité.

Temps fort | Samedi 5 avril :
17h00 : visite des expositions en présence de Thierry Lagalla, Quentin Spohn, Eglé Vismanté et de la compagnie 7pépinière

Villa Arson, Nice

Vue de l’exposition « Étoiles ou Tempêtes » (« Stars or Storms »), de Benoît Piéron, au Magasin – Centre national d’art contemporain (CNAC), à Grenoble, en 2024 © Benoît Piéron / courtesy galerie Sultana

Horaires d’ouverture : vendredi à dimanche : 14h00-18h00

Exposition « Waiting Room » de Benoît Piéron

Benoît Piéron a passé une partie de son enfance dans des lieux de soin qu’il continue de fréquenter. Cette expérience intime de l’écosystème hospitalier nourrit une œuvre sensible et engagée, où la maladie devient un potentiel de création. Pour l’exposition Waiting Room, Benoît Piéron poursuit son exploration des relations complexes entre le corps, les structures médicales qui le façonnent et l’attente comme expérience temporelle singulière. Il transforme la galerie carrée de la Villa Arson en un paysage immersif, et nous invite à habiter un espace entre rêverie et étrangeté.

Exposition « I’m not a cowboy, Daisy – Music for laboratory » de Zoé Aegerter

Au cœur du procédé de la designeuse, Daisy Bell, une chanson populaire de la fin du 19ème siècle devenue le signe d’un changement d’époque, d’une mutation technologique dont nous commençons à peine à mesurer les effets. C’est cette icône discrète de l’intelligence artificielle que Zoé Aegerter a choisi comme matière textuelle et sonore à ses recherches.

Temps forts | Samedi 5 avril :
18h30 : performance de la compagnie 7pépinière
19h00 : visites point de vue
20h00 : concert d’Arnica Montana et de Noémie Halter (étudiantes au Conservatoire à Rayonnement Régional)
21h00 : concert de Sarah Maison

Dimanche 6 avril

Vue de l’exposition Sous nos pas, les rivières. CIAC. Camille Franch-Guerra. Eres un animal… una planta… o un mineral 3. ©camillefranchguerra2024

CIAC, Carros

Horaires d’ouverture : vendredi à dimanche : 11h30-18h00

Exposition « Sous nos pas, les rivières »

Artistes : Benoît Barbagli Vautier, Mona Barbagli, Tom Barbagli, Marc Chevalier, Yosef Joseph Dadoune, Camille Franch-Guerra, Aimée Fleury, Jacqueline Gainon, Charlotte Pringuey Cessac, Caroline Rivalan, Florian Schönerstedt, Simone Simon, Annie Vautier, Ben Vautier et Anne-Laure Wuillai. œuvres de la collection du CIAC : Pierre Faniest, Henri Goetz, Sylvie Guimont, Hala Hilmi Hodeib et Patrick Lanneau.

L’exposition met en regard les œuvres des artistes de la collection du CIAC et celles des artistes représentés ou invités par la galerie Eva Vautier. Cette initiative s’inscrit naturellement sur le territoire de Carros, porte d’entrée du Parc naturel régional des Préalpes d’Azur qui constitue un réservoir de biodiversité protégé et où, comme partout ailleurs dans le monde, les interrelations entre l’humain et son environnement sont plus que jamais questionnées.

Au moment où se prépare la troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan, les œuvres présentées, issues de démarches poétiques, radicales et souvent engagées, témoignent des enjeux liés au « prendre soin » de la nature et du vivant et ouvrent de nombreuses pistes de réflexion pour penser l’art et notre engagement personnel et collectif dans le monde d’aujourd’hui pour un monde vivable pour demain.

Temps forts | Dimanche 6 avril :
11h00 : performance de Jeanne Moynot « LA VÉRITÉ ET LES ENFANTS »
12h00 : visite de l’exposition en présence des commissaires Eva Vautier et Christine Enet

MDAC, Cagnes-sur-Mer

Gialliprassi dans l’eau, extrait du film «Conversations entre créatures désabusées» de Nicole Demichelis © Nicole Demichelis

Horaires d’ouverture : vendredi et samedi : 14h00-17h00 ; dimanche : 11h00-20h00

Exposition « Conversations entre créatures désabusées » de Nicole Demichelis

Exposition de restitution d’une résidence-atelier de plusieurs mois au sein de la MDAC pendant laquelle l’artiste Nicole Demichelis a enrichi son bestiaire mythologique d’un nouveau personnage, « Amphibie qui aime le Karaoké Gialliprassi » surgissant du milieu aquatique pour tisser une relation d’écoute empathique avec les humain.es.

« Dans mon travail, j’utilise des personnages pour aborder les thèmes de l’écologie et du féminisme principalement. M’inspirant de créatures mythologiques et du folklore méditerranéen local dans lequel j’ai toujours baigné. Les performances que j’active sont ritualisées comme des scènes liturgiques mêlant absurde hasard et réalité. Les costumes viennent de matières préexistantes que je glane et ont plusieurs histoires à raconter. De ses récits subsistent des vestiges sculpturaux : accessoires, bijoux, costumes, extraits écrits et filmés. » Nicole Demichelis

Temps forts | Dimanche 6 avril :
14h00 : maquillage par les artistes
15h00 : la “Parade Des Artistes” : déambulation costumée, printanière et poétique dans le village avec des stations poétiques chantées et performées
16h30 : goûter participatif local
17h30-18h00 : performance de Nicole Demichelis
18h00-20h00 : veillée poétique en fête à la lueur des bougies

VOIR LE PARCOURS

Liens utiles :

Cliquez ici pour la SNCF 

Cliquez ici pour Lignes d’Azur

Conception graphique : juliehiet.fr