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Jorng Jarm/Mémoire – Vollak KONG

Exposition de photographies - commissariat de Christian CAUJOLLE en partenariat avec la Galerie Lee (Paris)

Cette exposition intègre le parcours d’exposition “Des retours d’odyssées” du Musée muséum départemental des Hautes-Alpes.

Immagini dell'evento

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Né en 1983 à Phnom Penh, cet artiste qui s’exprime essentiellement avec le dessin, la gravure et la peinture invente des architectures impossibles qui évoquent de façon critique la transformation radicale et chaotique des villes cambodgiennes, entre autres de la capitale et de Sihanoukville, station balnéaire que les Cambodgiens désertent depuis qu’elle a été « envahie » […]

Né en 1983 à Phnom Penh, cet artiste qui s’exprime essentiellement avec le dessin, la gravure et la peinture invente des architectures impossibles qui évoquent de façon critique la transformation radicale et chaotique des villes cambodgiennes, entre autres de la capitale et de Sihanoukville, station balnéaire que les Cambodgiens désertent depuis qu’elle a été « envahie » par les Chinois.

Après avoir parlé avec sa mère de ce qu’elle avait vécu durant la période de terreur Khmer rouge, qui fit qui fit disparaitre en quatre and près d’un quart de la population, soit presque 2 millions de personnes, il a développé une série d’œuvres qui utilisent de rares photos de famille. Ces photos de studio ou instantanés d’amateurs ont disparu dans leur grande majorité car leurs propriétaires les ont détruites ou les ont enterrées car elles les auraient immanquablement désignés comme « bourgeois » et « ennemis du peuple ».

Kong Vollak a retraité avec de la peinture dorée des parties de ces photographies sauvées de la destruction mais souvent endommagées par leur séjour sous terre ou par l’humidité. Démarche originale dans une culture qui ne connaît pas l’icône religieuse il les transforme en se souvenant de ce qui dit un ami survivant du massacre qui lui confia des photos de famille : « Ces photos sont plus précieuses que de l’or ».