Les œuvres sur lesquelles je travaille actuellement résolvent pour moi les problèmes clefs de la couleur et du volume, problèmes que j’ai déjà tenté de résoudre dans les séries de reliefs des années 2000-2016, que j’avais appelées couleur en suspension. Ces reliefs, constructions en trois dimensions, sont composés d’épaisses couches de feuilles de papier journal […]
Les œuvres sur lesquelles je travaille actuellement résolvent pour moi les problèmes clefs de la couleur et du volume, problèmes que j’ai déjà tenté de résoudre dans les séries de reliefs des années 2000-2016, que j’avais appelées couleur en suspension.
Ces reliefs, constructions en trois dimensions, sont composés d’épaisses couches de feuilles de papier journal et de toile brute, sur lesquelles j’applique la couleur. J’utilise ce procédé pour obtenir plusieurs séries. Petit à petit, de séries en séries, la couleur en suspension trouve son aboutissement grâce aux couches de matière et aux plis de plus en plus volumineux.
Après de nombreuses variations au cours des années, je reste convaincu que la forme est l’élément primordial dans la construction de ces objets. Cette forme continue de me stimuler et m’amène à les présenter dans l’exposition « la couleur : pli et contre pli » à la Galerie Depardieu à Nice.
La plupart des peintures montrées ici mettent en évidence la résolution du problème du pliage de la toile peinte sur elle-même et dans diverses positions. Cela produit une dynamique entre la forme et la couleur que nous pouvons appeler expérience cinétique : La couleur flottant librement dans le relief et dans les yeux des spectateurs.
Luciano Figueiredo, sept. 2018