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à l'étage de la galerie

Pictures of the event

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  • Alisson Schmitt KARDALITHO, vidéo numérique couleur, 3’11’’, 2016.

    Alisson Schmitt KARDALITHO, vidéo numérique couleur, 3’11’’, 2016.

  • Louise Fauroux TakeMe2UrDreamz, video 12’31’’

    Louise Fauroux TakeMe2UrDreamz, video 12’31’’

  • Jean-Baptiste Georjon Les Météores, projection vidéo, 16/9, couleur, sonore, 19’22”, 2021.

    Jean-Baptiste Georjon Les Météores, projection vidéo, 16/9, couleur, sonore, 19’22”, 2021.

  • Margot Sparkes At Night There is no Sun, 14’34’’, vidéo 4K, stéréo, 2020.

    Margot Sparkes At Night There is no Sun, 14’34’’, vidéo 4K, stéréo, 2020.

  • Alisson Schmitt Un peu comme Kate Moss, vidéo numérique couleur, 2’04’’, 2015.

    Alisson Schmitt Un peu comme Kate Moss, vidéo numérique couleur, 2’04’’, 2015.

A l’étage de la galerie, Natacha Lesueur invite Louise Fauroux, Jean-Baptiste Georjon, Alisson Schmitt, et Margot Sparkes.

Cinq vidéos, témoins des maux de notre société : entre immortalité numérique, transhumanisme et injonction à l’apparence, ce quadruple regard s’approprie les nouvelles technologies pour délivrer leurs visions.

Louise Fauroux
TakeMe2UrDreamz, video 12’31’’

Dans un futur proche dans lequel l’immortalité digitale serait à l’aube d’être commercialisée, le processus est encore expérimental et coûteux. Nous suivons les errances d’une âme coincée dans un limbo lors de sa transition digitale vers l’éternité; son cloud est plein. Elle doit fais le tri dans ses souvenirs et en supprimer pour libérer de l’espace de stockage.

 

Jean-Baptiste Georjon
Les Météores, projection vidéo, 16/9, couleur, sonore, 19’22”, 2021.

Un logiciel prédictif largement adopté par les multinationales et les organisations gouvernementales à travers le monde se transforme en objet de récit. À défaut d’anticipation, ce projet se présente sous la forme d’une journée infinie, d’un axe mal négocié, mais négocié quand même, d’une fiction documentée : quarante-huit heures avant l’attentat de Nice et les feux d’artifices. Comme pour réinvestir des espaces manquants, le film associe prises de vues réelles, images d’archives et modélisation 3D. Sous le même jour, prédiction et reconstitution gravitent autour d’un récit commun porté par les médias et l’imaginaire, le rapport des faits et l’absence de réponses, le pouvoir et les fantasmes qui l’animent.

 

Alisson Schmitt
Un peu comme Kate Moss, vidéo numérique couleur, 2’04’’, 2015.

La video documente une interaction non mise en scène entre une vendeuse de parfumerie et une cliente (Alisson Schmitt). La cliente a pour requête de trouver du maquillage pour sembler cernée au quotidien, comme Kate Moss, son idole. Petit à petit se met en place un échange basé sur l’incompréhension face aux normes de beauté intériorisées et véhiculées par le monde cosmétique.

 

Alisson Schmitt
KARDALITHO, vidéo numérique couleur, 3’11’’, 2016.

Deux paires de mains apprêtent le visage de Kim Kardashian sur une pierre de lithographie. Une voix off nous raconte alors la proximité entre les enjeux stratégiques de mise en place de son image sur les réseaux sociaux et les enjeux techniques du procédé lithographique. Le maquillage de l’image de Kim Kardashian fait réagir la surface lithographique grâce à ses différents niveaux de graisse et encre le fond dans la forme, dans la pierre.

 

Margot Sparkes
At Night There is no Sun, 14’34’’, vidéo 4K, stéréo, 2020.

À travers différentes formes de projections, « At Night There Is No Sun » nous emmène dans un quasi huis-clos qui révèle les émotions contradictoires d’un personnage étouffé par l’emprise d’un milieu urbain à l’apparence lisse et rectiligne. Dans cet environnement factice, de lointaines prévisions interfèrent avec d’incessantes injonctions. Les incertitudes se mêlent aux faux-semblants. Les comportements mécaniques se répètent, la vacuité du quotidien se fait pesante, la solitude aussi. On semble ne pouvoir y échapper. Pourtant, le sentiment étrange que tout n’est qu’illusion perdure. Ce travail est une plongée dans cet espace d’entre-deux : celui d’un simulacre à la frontière de la réalité et de l’imaginaire, qui ne fonctionne que par projection. En se faisant satire d’une société idéalisée aux comportements mécaniques, il tente de questionner, par le non-sens, l’irrationalité d’un monde à la déroute.

 

En savoir plus : https://eva-vautier.com/art/natacha-lesueur-plus-jamais-de-cheveux-collants/

 

L’exposition de ces oeuvres est rendu possible grâce au prêt du FRAC Poitou-Charentes.