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Exhibition, Performance

Restitution de résidences – L’envers des pentes aux Capucins

Le centre d’art contemporain  Les Capucins à Embrun accueille l’association L’envers des pentes pour une exposition de restitution des résidences menées pendant l’été 2024. Le vernissage, en présence des artistes et avec des lectures de Cassandra Naigre et Aria Rolland, se tiendra le vendredi 31 janvier à 18h. L’exposition sera également visible le samedi 1er février 2025 de 14h à 18h.

Durant l’été 2024, l’association L’envers des pentes a de nouveau permis à huit artistes de s’installer quelques temps en refuges : une incitation à s’immerger dans la réalité concrète et physique de ces lieux spécifiques afin d’ancrer leur pratique dans le territoire du Parc National des Ecrins et d’en proposer une lecture singulière. Les artistes résident·es ont donc profité de cette base comme d’un observatoire afin de développer un projet de recherche et de création, mais également d’être présent·e, de regarder et amener à regarder différemment, de partager leurs recherches, leurs questionnements et leurs tentatives avec l’équipe du refuge et les habitant·es d’une nuit.

Avec les œuvres de : Cécile Beau, Laetitia de Chocqueuse, Pauline Delwaulle, Daphné Kaincz, Elsa Muller, Cassandra Naigre, David Posth-Kohler, Aria Rolland

Commissariat d’exposition / scénographie : Marion Wintrebert / Carol Landriot

Lecture de Cassandra Naigre : Un silence suspendu, 10’
« En passant par les névés qui survivent, par les eaux déferlantes, par les observations des randonneureuses épuisé·es et par les récits des femmes rencontrées, elle retrace une marche fictive et silencieuse depuis le Refuge du Pré la Chaumette jusqu’à la commune verdoyante du Morne-Vert en Martinique. »

Lecture performée d’Aria Rolland : Pastourelle, 10’
« Lorsque l’on tape Bergère sur google, les premières images que nous offre le navigateur sont des fauteuils. Il faut accompagner “bergère” de “brebis” pour accéder à des portraits de meneuse de troupeau. Une bergère sans brebis se transforme-t-elle donc fatalement en mobilier de salon ? »