À l’occasion des Journées du Patrimoine, venez découvrir les travaux des trois lauréats du Prix Thorenc d’Art – Villa Arson 2022.
Ouverture au public samedi dès 11h
Donation Albers-Honegger
(salle de conférence)
Vernissage restitution dès samedi 11h
Pour la 5ème année, le concours « Thorenc d’Art – Villa Arson » participe de la politique de développement culturel du Pays de Grasse en affirmant une présence artistique sur le territoire, afin de valoriser l’art contemporain sous toutes ces formes et d’accompagner de jeunes artistes en leur permettant une première expérience professionnelle.
En partenariat avec la Villa Arson, ce concours destiné aux jeunes diplômé·e·s, est l’occasion de mettre en lumière le haut-pays grassois et plus particulièrement la commune de Thorenc et le massif de l’Audibergue, à travers les créations qui y seront réalisées.
Bravo aux lauréats !
Kevin Delpech – Sarah Illouz & Marius Escande – César Audebert
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Les partenaires
• Communauté d’agglomération du Pays de Grasse
• Commune d’Andon
• Villa Arson, Nice
SARAH ILLOUZ & MARIUS ESCANDE
Duo d’artistes né en 2021. Sarah est diplômée de la Villa Arson (Nice), et Marius de l’Erg (Bruxelles) en 2022. Ils vivent et travaillent à Bruxelles. En tant que duo, ils conçoivent des installations et des sculptures pour imaginer des façons de vivre, de se connecter et de penser ensemble, des façons d’habiter et d’apprendre avec les autres et de manière locale. Ils explorent des techniques ancestrales, leurs évolutions et leur histoire. Leurs médiums principaux sont la laine de mouton, le bois et le streaming, via l’utilisation de technologies open-source. Ils font également partie du collectif Gilbard à Bruxelles. Le collectif travaille à partir de matériaux de réemploi pour concevoir des projets locaux autour de l’art et du design, et ouvre ses portes une journée par semaine afin d’accueillir du public dans sa récupérathèque.
www.sarahillouz.com
www.mariusescande.com
https://www.instagram.com/sarahillouz
https://www.instagram.com/marius.zip
CESAR AUDEBERT
Né en 1998, César Audebert grandit à Pantin et étudie à Nice, à la Villa Arson, dont il vient d’être diplômé. Sa vie est rythmée par sa pratique artistique — qui se caractérise par le dessin et la peinture — et aussi, par sa pratique sportive. La couleur, le mouvement et surtout la figure masculine occupent une place centrale dans sa réflexion.
Je cherche à questionner et déconstruire cette image de l’homme fort et viril, à travers l’expression de ma vision de la masculinité. Je tente de faire interagir tendresse, sensibilité, ou encore douceur, avec des images issues d’univers fort et viril. Ce qui m’intéresse, c’est la manière dont je vais les présenter, la façon dont je vais me les réapproprier. Comment leur donner un sens nouveau à travers ces recompositions que j’effectue ? Comment seront-elles interprétées, ressenties ou comprises ? Et plus encore, qu’elle va être leur cohabitation à la surface de la toile ?
Avant de pratiquer la peinture, j’ai commencé par dessiner ; Mangas et BD, les univers de Taiyou Matsumoto, ou encore de Jodorowsky, pour ne citer qu’eux, ont formé la base de ma pratique et de ma réflexion. Je puise surtout mon inspiration dans ma vie quotidienne, mes doutes. Certains artistes comme Jonas Wood, Marlon Wobst, Barry Jenkins, Jul, ou encore Abd Al Malik nourrissent cette réflexion, que ce soit à travers leurs travaux, ou simplement par les positions qu’ils tiennent.
Le dessin, qui n’apparaît plus directement dans mon travail, est toujours très présent dans des carnets, à l’instar de jalons d’un long processus de création. Beaucoup de notions liées à celui-ci se retrouvent dans mes compositions et mon travail, tels les contours, les formes par la couleur ou le vide dans les compositions. La couleur occupe une place centrale, j’aime à dire que je peins “mes formes” par la couleur, en superposant des aplats de plus en plus petits. La couleur est certainement l’élément le plus important dans mon travail.
Ainsi, je cherche à raconter “mon réel” par le sensible, usant de moments, d’impressions, de pensées, de doutes qui placent mon travail dans un fort rapport à l’intime.
https://www.instagram.com/cleopatre_rchaos/
KEVIN DELPECH
« Dès que la TAZ est nommée (représentée, médiatisée), elle doit disparaître, elle va disparaître, laissant derrière elle une coquille vide, pour ressurgir ailleurs, à nouveau invisible, puisqu’indéfinissable dans les termes du Spectacle ». TAZ ; zone autonome temporaire, Hakim Bey