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Mostre

L’amour toujours :

Une exposition consacrée à Jenny Rova et Natasha Caruana

Commissariat : François Cheval et Yasmine Chemali

Immagini dell'evento

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  • Exposition "l'amour toujours" : Jenny Rova + Natasha Caruana

    Exposition "l'amour toujours" : Jenny Rova + Natasha Caruana

  • Centre de la photographie - Exposition "l"amour toujours" : Jenny Rova + Natasha Caruana

    Centre de la photographie - Exposition "l"amour toujours" : Jenny Rova + Natasha Caruana

La photographie féminine est une nouvelle fois mise à l’honneur au Centre de la photographie de Mougins en invitant Natasha Caruana (GB. née en 1983) et Jenny Rova (Suède. née en 1972). Toutes deux nous présentent un travail s’appuyant sur leur récit personnel, issu d’expériences familières.

Les photographes ne sont pas exempts de l’expérience sentimentale ! Qu’ils soient femmes ou hommes, tous partagent l’épreuve des relations amoureuses avec un partenaire, subissant, comme tout un chacun, le mystère du désir. Mais comment en parlent-ils aujourd’hui ? Et sont-ils à même de trouver une forme originale liée au support photographique pour décrire l’indescriptible ?

Historiquement, si l’on exclut les portraits de l’être aimé, de l’autre désiré, de l’égérie-muse, les narrations de la vie de couple et la complexité des aventures de l’intime sont récentes. Et bien souvent, elles sont le fait de femmes photographes désirant inscrire leurs travaux dans le mouvement général des idées qui domine depuis les années soixante-dix.

Jenny Rova et Natasha Caruana, clairvoyantes, n’ont aucune difficulté particulière à vouloir rendre compte de la question du commerce amoureux. Elles tentent une approche iconographique nouvelle à cet invariant humain, le fondement de toutes choses. Leurs œuvres sont essentiellement une pensée en acte sur les sens, le corps sexué et les rapports entretenus par les deux sexes.

Pour Jenny, le principal personnage des séries photographiques, la passion amoureuse domine et pour cela il faut accepter les conséquences d’une flamme ardente. Quant à Natasha, elle définit sa position par l’interrogation du regard masculin. Elle s’amuse, mais pas tant, de ce qui anime le désir du mâle. Nous voilà entraînés dans des univers où la fiction se confond avec l’autobiographie.