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Romain Ravera, Ne pas cueillir (échelle réduite), 2024 40 x 20 cm. Tube néon, transformateur électrique.

Exposition

Romain Ravera

Artiste invité, exposition personnelle dans le show room d'Espace à vendre.

Romain Ravera, Ne pas cueillir (échelle réduite), 2024 40 x 20 cm. Tube néon, transformateur électrique.

L’événement en images

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  • Romain Ravera, Ne pas cueillir (échelle réduite), 2024 40 x 20 cm. Tube néon, transformateur électrique.

    Romain Ravera, Ne pas cueillir (échelle réduite), 2024 40 x 20 cm. Tube néon, transformateur électrique.

Ses installations lumineuses dépourvues d’ornementation, livrent une esthétique crue et séduisante.

Romain Ravera,
Showroom d’Espace à vendre, invitation spéciale de Cédric Teisseire.
Du 29 juin au 21 septembre 2024


Tout juste diplômé de la Villa Arson, Romain Ravera a établi son atelier dans la zone industrielle de Contes (aux alentours de Nice dont il est originaire), un environnement dans lequel il puise ses ressources et son esthétique. Le jeune artiste de 26 ans construit l’ensemble de son vocabulaire plastique à partir d’objets vécus, dérobés dans les périphéries urbaines, les zones industrielles, les friches et chantiers de démolition. Comme s’il pouvait encore observer en ces lieux, les ruines de nos sociétés contemporaines. Il recueille, il cueille à nouveau des éclats de ces mondes fracturés où des lendemains enchanteurs ont laissé stratifié, sédimenté, des objets témoins de nos existences. Il propose de poser le regard sur ces artefacts éteints, poussés hors champ en leur faisant exécuter une dernière danse dans l’espace d’exposition. Ses installations lumineuses dépourvues d’ornementation, livrent une esthétique crue et séduisante. Chaque élément posé, nécessaire au fonctionnement de la pièce, devient un élément plastique et un signe révélateur d’image. Les néons éclairent les réseaux de câbles qui les alimentent. Le grésillement des transformateurs électriques joue la bande-son originale de l’instant. Tel un manipulateur d’image, presque comme un poseur de piège, il tire les ficelles qui déposent le décor rétro futuriste d’un monde désenchanté, presque post-apocalyptique. Il tente de créer avec une certaine autorité poétique, des pièces autonomes qui tiennent debout sans béquilles narratives, ne disant rien de plus que ce qui est montré. La structure porte la lumière et la lumière révèle l’ensemble.