Chaque année, Eclairage Public croise les disciplines artistiques cultivées par les résidents du 109. Pour cette cinquième édition, plus d’une centaine d’artistes sont invités : street artistes, photographes, plasticiens, danseurs, cinéastes, vidéastes, musiciens avec plusieurs temps forts.
Trois jours d’événements dédiés aux arts urbains, une plongée au cœur de la création et de la performance.
Chaque année au 109, Eclairage Public croise les disciplines artistiques cultivées par les résidents. Pour cette cinquième édition, plus d’une centaine d’artistes sont invités : street artistes, photographes, plasticiens, danseurs, cinéastes, vidéastes, musiciens avec plusieurs temps forts.
Le 109 change de peau – Speedy Graphito. La Ville de Nice a proposé à l’artiste Speedy Graphito d’investir le site du 109 alors qu’un vaste projet urbain et architectural sera amorcé dès 2022 sur cette partie nord de la rive gauche du Paillon, dans lequel est prévu un programme de restructuration et de développement du 109, avec l’arrivée de nouveaux résidents sur le site.
Pionnier du mouvement Street art en France, Speedy Graphito s’inspire de la culture populaire et de grands maîtres de la peinture. Sa venue à Nice est en réalité un retour : dans les années 80, il était intervenu à plusieurs reprises à l’invitation de Verbes d’Etats, lors d’événements précurseurs à l’esprit libertaire et hautement créatif. Pour répondre à l’invitation de la Ville de Nice, Speedy Graphito a souhaité donner une dimension collaborative à son intervention, imaginée en plusieurs phases.
Après une première fresque de 100 mètres carrées réalisée par OX en juin dernier, sur l’une des façades les plus caractéristiques de ces anciens abattoirs, la Salle des Peaux, Speedy Graphito intervient en septembre en maître d’œuvre aux côtés de ses artistes invités : Lady M, Rero, Astro et le collectif Whole Street qui participe au développement du street art
sur le territoire niçois depuis des années. Les artistes du collectif — William Hammer, Guitou TopGun, ArtMor, Jen Miller, César Malfi, Faben et Brian Caddy — ont eux-mêmes souhaité partager cette invitation en conviant Ernesto Novo, Wanjah, Jean Rooble et AlberOner sur deux fresques collaboratives.
Enfin, Speedy Graphito complète cette galerie urbaine par une performance qu’il réalisera pour Eclairage Public #5, rendant hommage à Verbes d’Etats et produisant un fac-similé d’une performance réalisée avec Ernest Pignon-Ernest.
Du 24 au 26 septembre – La Station fête ses 25 ans. L’implantation de La Station au 109, en 2009, a été une étape importante pour cet artist run space, dont le but est de défendre les arts dans leur forme la plus contemporaine. Cofondée en 1996 par Cédric Teisseire pour proposer un maillon supplémentaire reliant au plus près les artistes, les institutions, les centres d’art, les galeries et le public, La Station joue aujourd’hui un rôle primordial au 109, notamment dans son travail de coproduction des grandes expositions et projets d’art contemporain. Pour se remémorer ces 25 années passées et rendre compte de l’esprit qui anime les artistes de La Station, une série de performances artistiques est programmée sur les trois jours avec un concert de Regina Demina au Frigo 16, en ouverture.
L’Entre-Pont fédère et accueille des dizaines de compagnies de spectacles vivants, avec un goût prononcé pour les arts numériques, la marionnette contemporaine et la littérature. Administré par Le Hublot, la compagnie /TranS/, la compagnie Le Grain de Sable et le Théâtre de la Massue, l’Entre-Pont est aussi un lieu de résidence artistique et de rencontres entre disciplines, au plus près des publics du territoire.
Samedi 25 septembre – Festival international de danse hip hop. A l’invitation de la Cie Le Grain de Sable, la compagnie Bakhus lance le premier festival international hip hop de Nice avec workshop, présélections et battle, sous les yeux d’un jury exigeant. Le collectif à l’origine de cet événement rassemble huit danseurs aux carrières impressionnantes, tous désireux de valoriser cette danse âgée aujourd’hui de 40 ans et dont les codes et pratiques évoluent sans cesse.
Vendredi 24 septembre – Le Hublot, mapping vidéo. Initiées en juin pour Voilà l’été au 109, les projections sur façade des trois créateurs du Hublot, Fred Alemany, Philippe Maurin et Fredo Piraino, sont le fruit d’un travail de recherche : trois programmes de mapping aux rendus impressionnants avec des portraits touchants, une végétalisation foisonnante et de la création en live.
Dimanche 26 septembre – Danse baroque et fanfare festive. Sortez vos dentelles et talonnettes, la danse baroque n’est pas oubliée grâce à l’invitation faite par la Cie /TranS/ à la Cie Beaux Champs : Baroc’Bal propose un retour vers cette époque si festive, en y associant la modernité de notre temps.
Digne héritière des orchestres d’antan, la fanfare Nice Libération Orchestra — une trentaine de musiciens particulièrement libérés — ponctuera la journée, en plusieurs lieux extérieurs du 109.
Dimanche 26 septembre – Colors, Pierre Bertrand. Sur une musique originale du flûtiste et saxophoniste Pierre Bertrand, composée d’après huit œuvres de la série Hidden Words du peintre Hierro, ce concert jazz est un événement musical et artistique, dans l’esprit collaboratif qui anime la programmation au 109. Les images projetées des œuvres de Hierro accueillent le jeu de Pierre Bertrand et de ses acolytes pour cet album fraîchement sorti. Avec Anders Bergcrantz à la trompette, Pierre-Alain Goualch au piano, Christophe Wallemme à la contrebasse et Laurent Robin à la batterie.
Du 24 au 26 septembre – Whole Street et les cultures urbaines. Le collectif est composé de graffeurs, qui tous s’intéressent de près aux cultures urbaines. Sur le parvis Turin, ils invitent Maxime Orsini et les frères Maxime et Timoté Bringer, membres de l’équipe de France BMX freestyle pour des démonstrations les 24 et 26 septembre et un entraînement public le 25.
A partir du 24 septembre – L’Image Satellite. Une exposition de 1000 mètres carrés dédiée à la photographie contemporaine et une installation grand format à ciel ouvert. Une quinzaine d’artistes sont mis à l’honneur et des événements ponctuent le festival, jusqu’au 16 octobre prochain, à Nice et à Vence.
La Bande Passante, de l’image fixe à l’image animée. Ce tout récent collectif de neuf producteurs et diffuseurs d’images fixe et animée à Nice prend ses quartiers au 109, et propose deux événements pour Eclairage Public :
Dimanche 26 septembre – Ciné-concert du futur. Les Mondes futurs de William Cameron Menzies (1936), écrit par H.G. Wells est un film d’anticipation d’une actualité troublante, rehaussé par le duo NeirdA & Z3ro, accompagné aux claviers par Stephen Besse (Funktrauma, remixeur pour The Herbaliser), en live !
Vendredi 24 et samedi 25 septembre – Voyage dans le temps, en deuch’ — Avec Ciné Manouche, une 2CV fait office de salle de projection et accueille les spectateurs sur deux fauteuils tout confort. Un voyage immobile au temps des premiers dessins animés, un siècle avant Pixar !
Vendredi 24 et samedi 25 septembre – Panda Events — Après les Bel’aprem de Panda cet été, dans une Cour intérieure toute apprêtée, Panda Events programme deux soirées de concerts au Frigo 16 : Regina Demina pour célébrer les 25 ans de La Station, le 24 septembre. Le lendemain, pour clôturer la journée de danse hip hop : G TellaXXXX, Jama, et Semp Uru.
Jusqu’au 16 octobre – Forum d’Urbanisme et d’Architecture — Le Forum propose trois expositions, ouvertes depuis le début de l’été. En extérieur, sur les murs du quai bordant le parvis Turin, Skateville est une exposition dédiée aux liens entre l’architecture, la ville et la culture skate, en une longue fresque murale : une visite guidée et graphique des parcs imaginés par d’audacieux concepteurs. Avec Labor(ab)atoire, ce sont seize projets d’architecture produits par une équipe d’étudiants de l’École nationale supérieure d’architecture de Marseille, qui questionne une caractéristique propre à l’architecture niçoise en seize «revisites» étonnantes du 109. Enfin, Os Candangos, Iconographie de la table rase est une double proposition de l’architecte et artiste Guillaume Linard-Osorio, entre hommage au cinéma et critique pertinente dans un décor commun : le Brésil.
Le port du masque et le passe sanitaire sont obligatoires pour l’ensemble des événements proposés. Entrée gratuite.