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Min Jung-Yeon, Nopsae 3, 2020 ©Min Jung-Yeon Courtesy Galerie Maria Lund

Exhibition

Min Jung-Yeon

Effluves d'un temps éphémère

Min Jung-Yeon, Nopsae 3, 2020 ©Min Jung-Yeon Courtesy Galerie Maria Lund

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Si ces compositions perturbent c’est que l’ambiguïté qui les nourrit ne se limite pas à une opposition entre dépouillement et abondance, les mondes imaginés par l’artiste paraissent à la fois appartenir à la réalité et s’en extraire. Ils se rapprochent d’horizons connus mais, ce n’est qu’une illusion, leur existence est inconcevable dans l’univers que nous habitons.

Hanna Baudet
Commissaire de l’exposition

Rien n’est tout à fait réel, comme rien n’est complètement abstrait dans les œuvres de Min Jung-Yeon.

Laissant une grande place à l’interprétation, elle parle ainsi de sa création : « Peindre ou dessiner le figuratif n’est qu’un outil pour exprimer l’imaginaire. »

Dessins, peintures, volumes, installations, Min Jung-Yeon est à l’aise dans toutes les dimensions, de l’infiniment petit au monumental.

Elle marie les contraires faisant cohabiter le plein et le vide, l’agitation et le calme, le visible et l’invisible.

Artiste née en République de Corée et vivant en France, elle porte un intérêt profond pour l’observation de la nature, l’exploration de l’espace et réfléchit sur son héritage spirituel et symbolique coréen.