Le musée Fernand Léger et le MAMAC de Nice célèbrent la créativité artistique grâce à une exposition réunissant l’œuvre joyeuse et colorée de Fernand Léger et les œuvres incontournables du MAMAC.
Grâce à un partenariat inédit entre ces deux collections majeures du territoire de la Côte d’Azur, les œuvres de Niki de Saint-Phalle, Arman, Yves Klein, Raymond Hains, Martial Raysse ou encore César viennent à la rencontre des innovations plastiques de Léger, l’un des pionniers de l’avant-garde au XXe siècle.
Ce mois-ci, nous vous proposons de découvrir un pan de l’exposition à travers un dialogue inédit entre Fernand Léger et Yves Klein.
Dans sa quête d’absolu, Yves Klein s’empare dans un geste d’appropriation d’un chef-d’œuvre de l’humanité, la Vénus d’Alexandrie conservée au musée du Louvre, en l’imprégnant de son « International Klein Blue ». La couleur pure aboutit à une expérience esthétique unissant, de façon organique, la peinture au corps. Avec sa Danseuse bleue, Fernand Léger se montre peu intéressé par les formes archétypales de la figure, qu’il estompe et déforme. Mais il partage avec Klein la volonté d’appliquer un bleu outremer sur une figure féminine pour en souligner la beauté et la pureté des formes.
Une exposition organisée par les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes et GrandPalaisRmn, en partenariat avec le MAMAC, Nice.
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Image de Une : Vue de l’exposition “Léger et les Nouveaux Réalismes. Les collections du MAMAC à Biot”, organisée au Musée national Fernand Léger, Biot, par les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes et GrandPalaisRmn en partenariat avec le MAMAC, Nice. Fernand Léger, La Danseuse bleue, 1930, collection Centre Pompidou, MNAM/CCI en dépôt au Musée national Fernand Léger, © Adagp, Paris 2024 ; Yves Klein, Vénus bleue (La Vénus d’Alexandrie) (S 41), vers 1962, collection MAMAC, Nice, © Succession Yves Klein c/o Adagp, Paris 2024