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Résidence

Ilana Halperin

En repérage sur le territoire dignois depuis le 11 octobre 2021

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[…] Lors de sa première résidence, Ilana Halperin étudie les formations géologiques uniques de l’UNESCO Géoparc de Haute Provence et part à la rencontre des femmes et des hommes qui pratiquent et assurent encore la transmission de savoir-faire et de métiers traditionnels de la région.
Avec l’expertise de scientifiques et d’habitants, l’artiste créé une série d’œuvres «cristallisant» cette relation entre nature, paysage et humain, à travers des sculptures et des récits.

Elle s’appuie notamment sur la singularité de sites remarquables, comme la source aquifère pétrifiante du Parc Saint-Benoît, si chère aux dignois, comme foyer potentiel de nouvelles fictions.

Artiste, lithophile and volcanologue amateur, Ilana Halperin nous rappelle que la matière minérale n’est pas condamnée à nous laisser de marbre. Poreuse, intimement liée à notre échelle physique comme temporelle, elle traverse notre culture et nos représentations humaines, sinon «terriennes», comme marqueur incontournable de notre identité : qui sommes-nous ? d’où sommes-nous ? comment le montrons-nous ?

En associant récits personnels et discours scientifique, l’artiste révèle de nombreuses affinités cognitives, affectives et plastiques qui font de « l’inerte » un concept dépassé. L’architecture, l’archéologie, l’artisanat, l’image ou certaines formes de rituels issus du quotidien témoignent, grâce à  une polyphonie subtilement mise en scène par l’artiste, de la co-construction entre l’homme et son environnement.

Les œuvres d’Ilana Halperin ont été exposées dans plus de 15 pays, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie, l’Icelande, les Pays-Bas, la Slovénie, la Chine ou plus récemment la Turquie.
Plusieurs articles lui ont été consacrés récemment, notamment dans les revues en ligne Frieze Magasine et Artsy.net.

Lors de sa première résidence, Ilana Halperin étudie les formations géologiques uniques de l’UNESCO Géoparc de Haute Provence et part à la rencontre des femmes et des hommes qui pratiquent et assurent encore la transmission de savoir-faire et de métiers traditionnels de la région.
Avec l’expertise de scientifiques et d’habitants, l’artiste créé une série d’œuvres «cristallisant» cette relation entre nature, paysage et humain, à travers des sculptures et des récits.

Elle s’appuie notamment sur la singularité de sites remarquables, comme la source aquifère pétrifiante du Parc Saint-Benoît, si chère aux dignois, comme foyer potentiel de nouvelles fictions.