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Conférence

CONFERENCES A LA VILLA ARSON – DECEMBRE 2015

Avec une trentaine de rendez-vous autour d’artistes, de critiques et théoriciens illustrant de multiples pratiques et approches de l’art (dessin, sculpture, vidéo, cinéma, littérature, peinture, musique, architecture, histoire de l’art, théorie, exposition…), et de différents pays (Allemagne, Autriche, USA, Grande-Bretagne, Pologne, Ukraine, Liban, Lituanie…), ce programme de conférences et rencontres reflète la diversité des enseignements et des projets […]

Avec une trentaine de rendez-vous autour d’artistes, de critiques et théoriciens illustrant de multiples pratiques et approches de l’art (dessin, sculpture, vidéo, cinéma, littérature, peinture, musique, architecture, histoire de l’art, théorie, exposition…), et de différents pays (Allemagne, Autriche, USA, Grande-Bretagne, Pologne, Ukraine, Liban, Lituanie…), ce programme de conférences et rencontres reflète la diversité des enseignements et des projets artistiques menés à la Villa Arson.

Ces conférences sont ouvertes à tous et ont généralement lieu le mardi soir à 18h30, dans le grand amphithéâtre de la Villa Arson, en accès libre et gratuit.
Ce programme est susceptible de modifications et compléments. Informations actualisées et complétées sur www.villa-arson.org

DECEMBRE 2015

01/12Jean Conrad et Isabelle Lemaître, collectionneurs d’art vidéo

08/12Carlotta Darò, théoricienne « architecture et espace sonore »

15/12Béatrice Cussol, artiste et écrivaine

18/12Marc Barani, architecte, Frédéric Lamasse, réalisateur et Dominique Machabert, écrivain

BD-Bis-Lemaitre-et-Conrad

01/12Jean Conrad et Isabelle Lemaître, collectionneurs d’art vidéo

Jean- conrad et Isabelle Lemaître ont commencé à collectionner en 1982, d’abord la peinture, ensuite la sculpture, dès les années 80 la photographie et à partir 1996, la vidéo. Leur intérêt est né du désir d’accompagner les artistes dans l’utilisation de nouveaux médias et de leur passion pour l’image en mouvement depuis quarante ans. Ils souhaitent que leur collection constitue un témoignage de notre temps : l’art vidéo offre un énorme potentiel de développement et ils veulent ainsi participer à cette aventure. Ils collectionnent par coups de cœur, aiment partager leurs passion et soutenir les jeunes artistes.

Leur collection a été montrée à La Maison Rouge (Paris), au FRAC Provence Alpes Cote d’Azur, La Tabacalera (San Sebastian, Espagne ), Kunsthalle Kiel (Allemagne), Art Center University of California (San Diego, USA ), MALI et fondation Telefonica (Lima, Pérou), Fondation Godia (Barcelone), El Laboral (Gigon, Espagne). En 1976, ils ont créé un Prix Video avec le Studio National d’Art Contemporain du Fresnoy. Chaque année un collectionneur remet le prix à un élève du Fresnoy choisi lors de l’exposition « Panorama ». Ils ont aussi lancé un mini festival de vidéo en France.

08/12Carlotta Darò, théoricienne « architecture et espace sonore »

« Habiter la machine (à sons) : le cas du Pavillon Philips »

D’un discours métaphorique et poétique sur la dimension sonore de son œuvre, Le Corbusier parvient à construire en 1958 un projet qui demeure unique dans sa capacité à combiner création musicale et acoustique avec une proposition d’ordre matérielle et spatiale. Le pavillon Philips, réalisé à l’occasion de l’exposition Universelle de Bruxelles, offre un terrain d’exploration particulièrement significatif  dans une histoire de la relation entre l’art du son et de l’espace.

Carlotta Darò est maître assistante à l’école nationale supérieure d’architecture Paris Malaquais et membre du Laboratoire Infrastructure Architecture Territoire. Ses recherches explorent l’impact des technologies du son, des infrastructures de la télécommunication et des médias dans la théorie architecturale et urbaine du XXe s. Elle a été chercheuse invitée au Centre Canadien d’Architecture (2008) et boursière Mellon à l’Université de McGill (2009-2011). En 2013, elle publie Avant-gardes sonores en architecture (Les presses du réel) et Les murs du son (éditions B2) en 2015.

Beatrice Cussol

15/12Béatrice Cussol, artiste et écrivaine

Béatrice Cussol est née en 1970 à Toulouse. Après avoir étudié à la Villa Arson, elle vit et travaille à présent à Malakoff. À partir de 2000, elle publie « merci », Pompon (collection Le Rayon aux éditions Balland) ; et Sinon , puis Les Souffleuses ou les théâtres de sociétés, où elle pluriellise à satiété (collections Laureli Éditions Léo Scheer).

Elle pratique assidûment le collage et le dessin, personnages essorés tambour battant à l’aquarelle et stylo-bille à rebours, sur de grandes feuilles de papier ou pans de mur ; ou, récents, mots matelassés en volume jusqu’à le dégorger, détenir le signifiant comme une peau décorative, mot musculo-squelettique qui ne s’arrête plus de clignoter psychédélique, de devenir en marche des oreillers en toc et autres joyeusetés fouettées par le ressac rigoureux d’une palette atroce.

18/12Marc Barani, architecte, Frédéric Lamasse, réalisateur et Dominique Machabert, écrivain

(en partenariat avec L’ECLAT)

Projection et discussion à trois sur le film « Les vacances de Le Corbusier » de Frédéric Lamasse (France | 2015 | Documentaire | 42 mn)

Dans le cadre du 50ème anniversaire de la mort de Le Corbusier, tout ou presque aura été fait ou dit, en Europe et dans le monde, pour activer l’oeuvre, pour honorer ou décrier la figure qui aura tenu dans ses mains la rencontre de l’architecture et de la modernité. Un architecte, un écrivain et un réalisateur évoquent un Corbu décontracté, intime, plus proche, un homme qui marche, regarde, écrit, peint ou photographie. Et qui filme. En vacances…

Essentiellement fondé sur sa correspondance et des images fixes ou animées faites par Le Corbusier, ce film revient sur les lieux où l’architecte passait ses vacances. Le Corbusier n’a cessé de dire que photographier était moins important que dessiner. Pourtant, à deux époques de sa vie, de 1907 à 1917 et de 1936 à 1938, il prend plus de 6000 photographies. Au cours de l’été 1936, Le Corbusier se sert d’une petite caméra 16mm pour réaliser de longues séquences photographiques autour de thèmes formels et conceptuels. Ces documents fournissent un aperçu de son activité créatrice de peintre et son obsession pour les formes naturelles. Le Corbusier n’a jamais tiré sur papier ou publié ce matériel photographique et filmique. Il est même probable qu’il ne l’ait jamais visionné lui-même.