Exposition
ZESTE D’ORANGE DANS SON INDIGNATION CYAN
Eun Yeoung Lee / Jean-Baptiste EnglerLauréats 2010 du Prix de la jeune Création de la VDN et de la fondation Bernar Venet vernissage le 28 octobre 2011 à 18h3029 octobre 2011 – 29 janvier 2012 > Prolongation jusqu’au 3 juin 2012. Lors de l’exposition cette année là, exposition des diplômés 2010 de […]
Eun Yeoung Lee / Jean-Baptiste Engler
Lauréats 2010 du Prix de la jeune Création de la VDN et de la fondation Bernar Venet
vernissage le 28 octobre 2011 à 18h30
29 octobre 2011 – 29 janvier 2012 > Prolongation jusqu’au 3 juin 2012.
Lors de l’exposition cette année là, exposition des diplômés 2010 de la Villa Arson, Eun Yeoung Lee et Jean Baptiste Engler ont reçu le Prix de la Jeune Création Contemporaine que la Ville de Nice organise avec le soutien de la Fondation Bernar Venet . Ce prix, décerné par un jury présidé par Jérome Sans est destiné à aider et à soutenir deux jeunes artistes, à la fin de leurs cinq années d’études à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art et faciliter leur insertion dans la vie professionnelle. Du 29 octobre au 29 janvier 2012, ils sont invités à la Galerie de Marine pour présenter le travail effectué pendant leur année de résidence. Eun Yeoung Lee et Jean Baptiste Engler ayant une pratique de l’art et des questionnements très différents, tenter de les rapprocher ou de les confronter n’était pas envisageable. L’exposition n’a élaboré ni projet commun ni dialogue entre les deux artistes, leurs champs de recherches étant trop éloignés. Pour reprendre le mot de Jean Baptiste, « Zeste d’orange dans son indignation cyan est un mariage blanc ! » Aussi, le parcours a été conçu avec une première partie de l’espace consacrée aux tableaux en verre brisé de Jean Baptiste pour arriver à la grande cabane pénétrable d’Eun Yeoung fabriquée en carton et bois. Les objets et matériaux industriels, mobilier urbain, abris bus, empruntés à l’espace urbain par Jean Baptiste Engler, pourraient constituer une forme d’excroissance du ready made. L’artiste les retravaille pour les recycler dans le champs de l’art de manière à appréhender et à habiter le présent, dans une dimension à la fois brutale et fantastique. Le propos d’Eun Yeoung Lee est quand à lui lié à son univers onirique, nourri de ses sentiments quotidiens. L’effet obtenu est une composition tiraillée entre deux mondes, deux cultures qui donne à voir des scènes peuplées d’animaux hybrides et purement imaginaires. L’artiste manie avec brio la céramique, la peinture et le dessin, lesquels nous plongent dans Rest, grande installation de cartons où l’humour, la violence et la poésie se côtoient sous un faux air innocent.