Exposition
Thomas Struth – La Table des Matières – Villa Paloma
Du 29 avril au 28 août 2016, le NMNM présente National Gallery I, London 1989 de Thomas Struth (UBS Art Collection) dans la Table des Matières de la Villa Paloma Au milieu des années 1980, après avoir collaboré avec le psychanalyste Ingo Hartmann à l’étude de photographies de famille, Struth entame une série de portraits individuels […]
Du 29 avril au 28 août 2016, le NMNM présente National Gallery I, London 1989 de Thomas Struth (UBS Art Collection) dans la Table des Matières de la Villa Paloma

Vue d’exposition NMNM Villa Paloma La Table des Matières – Thomas Struth, National Gallery I, London 1989, 1989, UBS Art Collection – Photo NMNM/Andrea Rossetti, 2016
Au milieu des années 1980, après avoir collaboré avec le psychanalyste Ingo Hartmann à l’étude de photographies de famille, Struth entame une série de portraits individuels et familiaux, en utilisant le même type de chambres grand format qu’il avait employé pour son travail sur l’architecture. En travaillant à ces portraits, Struth commence à s’intéresser aux peintres de la Renaissance, ce qui l’a conduit à produire la plus connue de ses œuvres, Museum Photographs.
C’est vers la fin des années 1980 qu’il entame cette série de photographies grand format prises dans de célèbres musées européens et américains. Comme ses précédents portraits de groupe et scènes de rue, les photos de musée traduisent son désir de faire des images soigneusement réfléchies présentant de façon objective la scène devant son objectif. Son travail, a-t-il déclaré dans des interviews, « cherche moins à étendre les possibilités de la photographie qu’à donner une perception plus vraie des choses ». Ses compositions sont donc simples et il s’abstient de toute manipulation numérique. Cependant, tout en continuant d’essayer à rendre visible le passage du temps grâce à l’emploi de longs temps de pose, Struth assouplit ses contraintes antérieures en matière de composition. Les scènes ne sont pas posées, Struth capture des moments spontanés, sans mise en scène, tandis que les visiteurs regardent les tableaux dans des salles d’exposition.