Exposition, Projection, Publication
Sentinelles culturelles
Une traversée historique et artistique des Alpes aux Amériques Un foisonnement d’artistes, d’oeuvres, de concepts, d’aventures. Peintures, installations, sculptures, photographies, affiches, livres-objets, éditions, vidéos, histoire naturelle, archéologie alpine… Thierry Ollagnier – Thieroglyphe (sculpture) Arthur Akopy – D’un regard, l’autre et Dédoublements (photos) Buffalo Bill – Une légende, une histoire au goût de l’Ouest, entre réalité […]
Un foisonnement d’artistes, d’oeuvres, de concepts, d’aventures. Peintures, installations, sculptures, photographies, affiches, livres-objets, éditions, vidéos, histoire naturelle, archéologie alpine…

©Mmd05/Dr Alain Frère
Thierry Ollagnier – Thieroglyphe (sculpture)
Arthur Akopy – D’un regard, l’autre et Dédoublements (photos) Buffalo Bill – Une légende, une histoire au goût de l’Ouest, entre réalité et fiction (affiches, objets, maquette…)
Fonds régional d’art contemporain Provence-Alpes-Côte d’Azur – Dans les Murs (photos, installations, peintures, vidéo…)
Laetitia Rambinintsoa – Livres-objets, Série Achille Mauzan (livres- objets)
Gérard Boisard – Aller simple (éditions)
Lucien Achille Mauzan – Collection de gravures et presse à graver Fabrikbeslot – Nid et demande d’asilo et rézidus deNO gestes (installations, vidéos)
Raoul Hébréard – Dessins de Guerre, Archéologie Noire, Paysages de Guerre (photos, dessins, sculpture, installation numérique) Alexandre Chevillard : Fragments/Fractions. Regard sur la 20ème saison du festival de Chaillol (photos)
Gérald De Viviès – Laines du coin et 1500 pompons pour 1500 moutons (photos, installations)
Lionel Saliou, Erwan Sito et Julien Limousine– Obscura Numericum (installation)
Cinémathèque de Montagne (Gilles CHARENSOL) : Écran Bêtes en Queyras (projection et vidéo-projections)
Sophie Menuet – Semblances (photos) et Chronique dessinée (dessins)
Archéologie alpine: Autour des voconces, rites gaulois et romains entre Rhône et Alpes (collections archéologiques)
Archéologie alpine – 13000 ans d’histoire dans les Hautes-Alpes, 250 sites, 7500 artefacts (collections archéologiques)
Et toujours des conflits ?… Saison II – Reflets d’Icônes (photos) Daniel Pucet : Des Alpes aux Vosges, 1915-2015 (photos)
Thierry Ollagnier – Thieroglyphe
«L’homme en marche dans une mémoire espace-temps »
Les différents thèmes abordés par l’auteur sont directement liés à l’humain, la nature, la vie. La sculpture s’inscrit dans un
environnement comme une ode à la nature dans laquelle la lumière du lieu fait vibrer les formes.
Thierry Ollagnier consacre une partie de son temps en montagne, dans les rochers, au bord des lacs de la Clarée dans les Hautes-Alpes. C’est là que prend forme la structure de l’œuvre : « lorsque je marche en montagne, dans le silence, les formes s’installent en moi »
À voir du 4 novembre 2016 au 30 avril 2017 – Parvis extérieur du Musée muséum départemental
Arthur Akopy – D’un regard, l’autre et Dédoublements
D’un regard, l’autre
Dans la série D’un regard, l’autre, Arthur Akopy propose des expériences poétiques faisant usage de la photographie. Appropriation, expérimentation. […] Arthur Akopy est un passeur d’instants. Il décrit, une atmosphère, met le visiteur dans la situation d’un observateur furtif des instants et des détails intimes du Musée muséum départemental.
La pratique artistique d’Arthur Akopy s’appuie sur des expériences poétiques, faisant usage de la photographie. Il questionne à la fois ce qui permet l’appropriation et l’expérimentation. Son regard sur les activités, les missions, l’atmosphère et les publics du Musée muséum départemental en font un passeur d’instants. La subtilité des lieux se lit dans les détails qu’il capte. L’exposition sur bâches placée en façade dévoile ce qui se passe à l’intérieur du bâtiment et la vie toujours présente au sein de l’établissement
Dédoublements
Série « Par-delà les au-delàs ».
Par un geste simple – celui de travailler la symétrie, le dédoublement d’une forme ou d’un environnement -, Arthur Akopy fait apparaître des présences proches du fantastique et du merveilleux. Installées dans l’escalier monumental du Musée muséum, les photographies suivent une
verticalité qui mène du sous-sol habité par un dolmen aux étonnantes cupules au dernier étage où des chapiteaux romans semblent faire écho aux têtes et signes perçus dans les « dédoublements » photographiques.
À voir du 4 novembre 2016 au 30 avril 2017 – Façade extérieure et escalier central du Musée
Buffalo Bill – Une légende, une histoire au goût de l’Ouest, entre réalité et fiction
Qui se souvient de Buffalo Bill, héros mythique du Grand Ouest américain ? Ce chasseur de bisons et bateleur aux mille vies fut l’inventeur d’un spectacle incroyable réunissant Cow-Boys et indiens dans la mise en scène de l’histoire de l’Amérique à la fin du XIXème siècle.
Huit cents employés, cinq cents chevaux, des dizaines de bisons, réunissaient chaque jour en France, en Grande-Bretagne et aux États- Unis quelque quarante mille spectateurs.
Le Far West a fait rêver des générations fascinées par cette épopée.
Le légendaire Buffalo Bill Wild West Show transforme l’aventurier et le chasseur de bisons William Cody en un héros de la conquête de l’Ouest devant un public ébahi. Ce spectacle hors du commun fut l’un des plus impressionnants de son époque et précurseur en matière de communication, de show-business et de thèmes cinématographiques. Les nombreux documents et objets qui composent l’exposition proviennent de la collection privée du Dr Alain Frère, maire de Tourrette-Levens, conseiller artistique du festival international du cirque de Monte Carlo, grand circophile, qui, avec passion, pertinence et patience, a su rassembler des milliers de documents et d’objets provenant du monde entier : maquette du célèbre Wild West Show, des originaux d’affiches, de programmes, de cartes postales, de lettres, des photos, films… Tous ces documents participent à la mise en scène, à la publicité du spectacle et à la postérité de Buffalo Bill. Ce sont les débuts du merchandising et les prémisses du Reality Show.
Chevauchées et souvenirs questionnent les frontières, convoquent l’esprit de conquête et le rapport aux grands espaces, nourrissent la mémoire collective des familles haut-alpines dont un ou plusieurs membres sont partis chercher un avenir en Amérique, questionnent le drapeau aux étoiles et ce qu’il reste de la culture amérindienne, la représentation des femmes, la mise en spectacle de l’histoire, la place et le regard sur l’autre… réalité et fiction sont ici mêlées.
À voir du 4 novembre 2016 au 30 septembre 2017 – RDC EST
Fonds régional d’art contemporain Provence-Alpes- Côte d’Azur – Dans les Murs
Hélène AGOFROY, Ito BARRADA, Jean BELISSEN, Rémy BRAGARD, Denis BRUN, CESAR, Philippe COGNEE, Elisabeth CRESEVEUR, Alexandre GERARD, Thomas HIRSHORN, Natacha LESUEUR, Frédérique LOUTZ, Yves NETZHAMMER, Hugues REIP, Alain RIVIERE, Yvan SALOMONE, Pascal SIMONET, Pascale STAUGH et Claude QUEYREL, Tatiana TROUVE, Franck et Olivier TURPIN, Patrick Van CAECKENBERGH, Arnaud VASSEUX.
Trois missions fondatrices du Musée muséum départemental et du Fonds régional d’art contemporain – Provence-Alpes-Côte d’Azur se conjuguent, à la fois dans et hors les murs, sur le département des Hautes-Alpes :
1 – constituer une collection,
2- la diffuser auprès des publics les plus diversifiés,
3- inventer des formes à la création et aux questionnements actuels.
Les œuvres choisies (peintures, aquarelles, vidéos, sculptures, installations…) ouvrent sur des thématiques diverses telles que la géographie, la représentation, la superposition, l’architecture, les
traces, les paysages naturels et urbains, la fiction, la poésie, le détournement et la réalité, le reflet, l’enfermement, le corps, la gémellité, les stéréotypes, l’équilibre des matières, les relations entre le vide et le plein , la représentation, la transformation, l’empreinte, la métaphore, la métamorphose, les points de vue, la contrainte…
À voir du 04 novembre 2016 au 30 avril 2017 – RDC OUEST, 2ème étage et sous-sol
Laetitia Rambinintsoa – Livres-objets, Série Achille Mauzan
Découverte
Nés de rencontres, ces livres-objets ont pour but de montrer quelques aspects du travail de l’affichiste, peintre, dessinateur et auteur haut- alpin, Lucien-Achille Mauzan. Ces livres-objets portent un regard subjectif sur tout l’œuvre de l’artiste.
Fond : exploration de territoires
Territoire géographique, intime ou envisagé comme champ d’expression
– plastique ou littéraire. Les supports et médium travaillés par Lucien- Achille Mauzan sont multiples : affiche, peinture, illustration, gravure, sculpture & écriture
Forme : livres-objets proches de la sculpture.
Support qui permet de déployer et donner forme à des espaces utopiques, imaginaires. Espaces, donc volumes, définis par la boîte ou les pliages.
La série Lucien-Achille Mauzan en est un exemple. Chaque livre est le chapitre d’un ensemble livresque protéiforme. Évocation, impression, enregistrement de ce sur quoi le regard de Laëtitia Rambinintsoa s’est attardé, dans la découverte et l’exploration, non exhaustive, de l’œuvre de Mauzan.
À voir du 04 novembre 2016 au 30 avril 2017 – RDC OUEST (Salle Lesdiguières)
Lucien Achille Mauzan – Collection de gravures du haut-alpin Lucien Achille Mauzan et projection de films retraçant sa vie
[…] L’activité de graveur de Mauzan n’a jamais été qu’annexe et [qu’elle] n’incarne que le côté « violon d’Ingres » auquel Mauzan ne sait échapper de par sa nature. Curieux de toutes les techniques que l’art peut présenter à un homme de talent, il a toujours recherché à vaincre les difficultés que pouvaient lui offrir des procédés divers, dans l’esprit d’un jeu fréquemment renouvelé et auquel il s’attaquait avec appétit enthousiaste.
Extrait de L’œuvre complet, catalogue raisonné de Mirande Carnévalé- Mauzan
——
À voir du 04 novembre 2016 au 30 avril 2017 RDC OUEST (Salle Lesdiguières)
Gérard Boisard – Aller simple
Revues d’artistes constituées essentiellement d’œuvres originales éditées dans le milieu des années 1980.
« Dans la continuité des éditions de « l’imprimerie la quotidienne », pour la revue « aller simple », nous avions décidé qu’un maximum des travaux graphiques présentés soient des œuvres originales. Ils le furent pour les couvertures de trois numéros et quelques gravures intérieures exécutées et tirées par les artistes eux- mêmes. La revue étant tirée à 1000 exemplaires, la couverture réalisée à partir d’un « hareng » que Jean Hélion nous avait autorisé à exécuter d’après une de ses œuvres, fut réalisée par un collectif d’une vingtaine d’artistes, écrivains, ethnologues, linguistes, architectes etc.
Sont présentés ici les travaux de Gislaine Vappereau (variations colorées sur un de ses travaux « la cuisine »), Gérard Boisard (gravures).
À voir du 04 novembre 2016 au 30 avril 2017 RDC OUEST – Salle Lesdiguières
Histoire naturelle – Collection exceptionnelle de colibris
Un oiseau bien différent, un acrobate du ciel, un bec caractéristique, un habit de roi, un voyage démesuré, une agressivité qui se voit, une vie de famille peu élaborée, un oiseau peu bavard, des voltiges qui en disent long, un invité de marque dans les jardins, une maison à sa mesure, un voyage qui en dit long, une astuce qui trompe le froid, une vie parsemée de quelques embûches.
©Robert Morin
Cette exceptionnelle collection rassemble des spécimens différents qui ont bénéficié, en 2015, d’un suivi complet de conservation préventive.
À voir jusqu’au 30 septembre 2017 – RDC – SALLE LESDIGUIERES
fabrikdelabeslot – Nid et demande d’asilo et rézidus deNO gestes
Voilà maintenant plusieurs années que le Musée muséum départemental des Hautes-Alpes a engagé un suivi de la démarche artistique de fabrikdelabeslot.
Au fil des échanges, un projet s’est développé sur la pratique de la performance.
fabrikdelabeslot a conçu une installation globale intitulée rézidus deNO gestes. Comme une question : Que reste-t-il des gestes performés, que reste-t-il des engagements, que reste-t-il des enjeux… ? C’est aussi une affirmation : La performance est un art de l’éphémère…
L’exposition articule deux installations et un livre d’artiste :
- rézidus deNO gestes (2016)
- demande d’asilo – de 2008 à 2014
- nid-et demande d’asilo (2015)
D’un côté, une « carte géomorphologique », demande d’asilo – de 2008 à 2014. Il s’agit d’une installation constituée de courriers, réponses, affiches, communiqués de presse, catalogues caviardés, une valise, une combinaison orange, des trompettes déshydratées et sept vidéogrammes. De l’autre, en écho, rézidus deNO gestes, installation composée d’un vinyle réalisé pour l’exposition, d’un volume typographique, d’un triptyque, de palettes de conservation. Ce territoire orange, propre à l’artiste, que l’on parcourt dans une intermittence lumineuse, est posé là comme un espace scénique en évocation au Cabaret Voltaire qui a vu la naissance du mouvement dada1, en 1916 à Zurich, afin d’affirmer qu’il faut encore tenir le tapage… L’artiste poursuit la réflexion sur le geste performatif. Il propose de s’affranchir de sa forme visuelle – voire évènementielle – pour n’en conserver que sa substance sonore. Ces rézidus de performances, ainsi réinjectés, ouvrent d’autres pistes créatives, offrent une nouvelle forme de narration sonore… à votre libre écoute.
À voir jusqu’au 30 avril 2017 – 1er étage
Raoul Hébréard – Dessins de Guerre
Composition de 20 dessins découpés/dessinés au cutter
Archéologie Noire
Installation d’environ 20 pièces de terre noire – cuite et cirée.
Raoul Hébréard pose des indices entre les collections d’ethnographie et d’archéologie alpines ; les formes installées portent des traces (ici
la préhension par une main humaine), questionnent un usage passé, contemporain ou pas encore avéré. Un chaînon formel, une continuité entre les générations, entre les êtres et leurs pensées.
Paysages de Guerre
Mise en place de 10 photographies originales 14-18.
Pluridisciplinaire, la pratique artistique de Raoul Hébréard concerne aussi bien la photographie, la vidéo, la sculpture, la performance scénique, les installations, la peinture numérique que l’écriture. Elle «procède par des réalisations de séries qui s’articulent, se superposent les unes aux autres dans le temps et dans l’espace ». Ces séries, parfois importantes s’ordonnent de manière totalement libre et autonome. Elles instaurent, par leur mise en dialogue, une démarche qui refuse la lecture linéaire du travail. Chaque détail est générique de la série qui est elle-même générique de la globalité de la pratique. Cette utilisation de l’espace fractal fait que tous les éléments sont en mesure de se répondre les uns les autres, comme les instrumentistes d’un même orchestre. L’acte artistique est envisagé dans son immédiateté, se déployant dans un présent qui annule passé et futur. L’œuvre une fois réalisée tombe dans un oubli volontaire. Sa datation devient non pertinente et se trouve, de fait, peu à peu évacuée. Libérée d’une chronicité liée à l’idée de parcours, chaque série existe dans une actualité permanente qui autorise à en varier les composantes et leur présentation.
Fabienne Clérin, Coordinatrice des expositions Frac Provence-Alpes- Côte d’Azur. Extrait du texte paru dans Prêts à prêter, isthme éditions/Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur.
À voir du 04 novembre 2016 au 30 avril 2017 2ème étage centre et sous-sol
Gérald DE VIVIES – Laines du coin et 1500 pompons pour 1500 moutons
Création photographique et plastique autour de la laine dans les Hautes-Alpes.
Loin du reportage traditionnel, le photographe explore en noir et blanc l’univers de deux éleveurs de moutons.
Durant 2 ans, Gérald de Viviès a suivi les troupeaux de deux éleveurs : celui de Pascaline KROPP installée à l’Argentière dont les moutons de race Mérinos produisent une laine très fine, et celui de Jean-Baptiste MARTIN installé au Villard, qui transforme en tapis la laine très épaisse de ses Brigasques. Il les a accompagnés lors des transhumances, en alpages, et dans les bergeries pour la tonte.
À découvrir :
– Entre 25 et 30 photographies argentiques noir et blanc,
– une installation d’environ 1500 pompons en laine colorée de
Mérinos. Parti d’une photographie prise en alpage, les brebis transformées en pompons suspendus à des fils invisibles sont restituées dans l’espace de l’installation (5 x2,40 m), recréant ainsi le relief de l’alpage.
– 1 image faite dans la filature de Chantemerle
- L’infiniment petit : 1 photo couleur numérique de laine prise aumicroscope
- Montage couleur : troupeaux en évolution dans l’alpage
« D’une proposition photographique à partir de deux brebis naturalisées et tondues provenant des collections du Musée muséum départemental, la laine m’est très vite apparue comme évidence pour parler de ces animaux, mais aussi de ces femmes et de ces hommes qui permettent la mise en valeur de cette belle et bonne fibre. Deux éleveurs, deux saisons, des images.
De ces instantanés, j’ai imaginé ces séries photographiques avec comme principales attentions, la lumière et la composition où la laine devient le support à la photo et non l’inverse. » Gérald de Viviés
À voir du 4 novembre 2016 au 30 avril 2017 2ème étage EST
Lionel Saliou, Erwan Sito et Julien Limouse – Obscura Numericum
# Note d’intention artistique
Camera Obscura est un instrument optique qui permet d’obtenir une projection de la lumière sur une surface plane. La lumière qui pénètre par une petite ouverture sur l’une des parois forme sur la paroi opposée une image de la scène se trouvant à l’extérieur. L’image est inversée verticalement et horizontalement.
Il est des histoires que l’on aimerait voir réservées aux œuvres de fiction. Des situations ubuesques qui ne devraient avoir droit de cité que dans l’imagination débridée de quelques auteurs fantasques. Et pourtant, il ne se passe pas une semaine sans que les nouvelles de ce monde rivalisent d’absurdité sur les agissements de l’homme. Pris dans la
sape systématique de nos repères où la parole se vide de sens, le système nous enjoint de changer très vite et très souvent de géométrie, d’avis (et de téléphone…),
Puisque ce monde marche sur la tête, OBSCURA NUMERICUM propose, dans une conjuration joyeuse et humoristique, le renversement de celui-ci ! Comme une irrévérence à ce que l’on nous impose, OBSCURA NUMERICUM vient interroger la place de chacun dans sa possibilité d’action pour adoucir et embellir la vie, la ville.
Obscura Numericum propose de faire le lien entre les technologies actuelles de projection d’images et le phénomène technique et artistique de la camera obscura, connu et utilisé depuis l’antiquité. L’installation s’inscrit dans un double temps ; celui de la contemporanéité du propos de l’animation numérique et de son inscription dans un sillon artistique ancien, elle tente de faire suite.
Propice à la rêverie tout en forçant à l’attention, OBSCURA NUMERICUM plonge les visiteurs dans un univers singulier. Elle est conçue comme un parcours d’une même vision, dans et hors la
structure. Le cheminement hors du cube ayant autant d’importance que ce qui se vit à l’intérieur. Afin de faire advenir du sens dans ce qui a changé, elle propose deux états différents d’une même réalité. Elle provoque ainsi le saisissement par le décalage.[…]
À voir du 04 novembre 2016 au 30 avril 2017 – 2ème étage EST
Alexandre Chevillard – Fragments/Fractions. Regard sur la 20ème saison du festival de Chaillol
Alexandre Chevillard est né en 1973 à Suresnes. Ses premières images ont pour cadre la librairie-papeterie de ses parents, et c’est au milieu des cahiers et des crayons de couleurs que se développent ses premières impressions visuelles… Après ses études secondaires, il s’installe à Amiens, intègre la faculté,
étudie les arts plastiques. Peu sensible aux grands débats qui agitent le milieu de l’art contemporain auquel sa formation le destine, Alexandre Chevillard découvre la photographie, son viatique pour les grands espaces de la Martinique, qu’il préfère aux espaces muséographiques trop confinés…
Son sens du contact et son empathie lui font vivre mille aventures qui construisent son rapport à l’image. En 2002, il est de retour en métropole, s’installe à Paris et fonde le studio Domaine Sensible, avec lequel il se fait connaître. Représenté par l’Agence Dalle, il photographie aussi bien le théâtre (Théâtre de La Colline), que la danse (Théâtre de La Ville) ou la musique (Festivals de Coutances, de Cognac, d’Essaouira…). À l’occasion d’une de ses expositions parisiennes, il fait la rencontre de Michaël Dian et du Festival de Chaillol (Hautes-Alpes), dont il devient le compagnon de route, le témoin privilégié. Parce que son exigence de photographe l’y conduit tout naturellement, il accepte de prendre en charge l’éclairage puis la régie générale de l’Espace Culturel de Chaillol. Cette place au sein de l’équipe lui offre une proximité et une intimité avec le projet, les artistes, la musique, qui nourrissent en retour son regard et son travail de photographe. Ses photographies, véritable mémoire de l’évènement, célèbrent le geste musical, magnifient l’émotion et la concentration des artistes pendant les concerts. Elles sont régulièrement publiées par les plus grands titres de la presse nationale (Le Monde, La Croix, Mouvement…).
À voir du 04 novembre 2016 au 30 avril 2017 – 2ème étage EST
Sophie Menuet – Semblances
Série photographique
Proches de l’autofiction, chair et chère à la littérature contemporaine les photographies mettent en scène l’artiste qui se grime à tel point, qu’elle disparaît au profit de créations de personnages imaginaires et loufoques. Même pose à chaque prise, même cadrage, elles semblent présenter une collection à la manière d’une galerie de portraits. Les “modèles” posent, buste de trois quarts plus ou moins vêtus, ornés et affublés de matériaux, de bijoux, de coiffes et de tissus, d’accoutrements des plus improbables. Les bijoux comme les chapeaux n’en sont pas ou sont détournés de leurs habituelles fonctions. Les vêtements et les objets couvrent parfois le visage, s’y accrochent et mettent en relief les regards équivoques aux cils parfois prolongés par de longs fils. Le nez peut être utilisé comme support, les oreilles comme accroches… la bouche bâillonnée, toutes les parties du visage sont exploitées. Et la peau livre ses secrets intimes au grand jour. Les personnages accompagnent le spectateur comme des mentors qui animeraient des tableaux, tels ceux recouvrant les salles et les couloirs des châteaux ou des manoirs. Album de photos de famille fantasque où l’ancêtre nous raconte une histoire…
Extrait de Trésors Monstres, Sophie Braganti, publié en mars 2015, sur le site de l’AICA (Association Internationale des Critiques d’Art).
Chronique dessinée
Une série de petits formats, sorte de chronique sur le positionnement, la flexibilité, l’hybridation des corps et des attitudes.
À voir du 04 novembre 2016 au 30 avril 2017 – Mezzanine 3ème étage et sous-mezzanine 2ème étage
Cinémathèque de Montagne – Écran Bêtes en Queyras
Projection sur écrans et vidéo-projections
Exposition proposée par la Cinémathèque de Montagne (CIM) sur les alpages d’autrefois – Installation de Gilles CHARENSOL – Images d’archives du fonds de la CIM
ECRAN BETES : Jeux de regards. Qui regarde qui ? […] Les bêtes interrogent-elles notre regard ou nous interrogeons-nous sur le regard qu’elles nous adressent ?
Et si ces images d’archives avaient été tournées par leurs ancêtres ? Leur papy-vache, leur tonton-mouton, leur papa-poule ?
LE QUEYRAS : avec le guide de haute montagne Jean Meissimilly, le réalisateur Alain Devaux nous propose une traversée touristique du Queyras… » Réalisation : Alain DEVAUX (1980)
MUFLE : œuvre de Bos Taurus PAYSAGES (des Hautes-Alpes)
À voir du 04 novembre 2016 au 30 avril 2017 – 2ème étage OUEST
Voconces – Autour des voconces, rites gaulois et romains entre Rhône et Alpes
Le Musée Muséum départemental à Gap est fondé dès 1881 par un premier collecteur, le baron de Ladoucette, préfet du Département, féru d’archéologie. La Société savante des Hautes-Alpes créée au XIXème siècle apportera son suivi scientifique.
[…]
Le Projet Collectif de Recherches (PCR) intitulé « Autour des Voconces » conduit par Nicolas Rouzeau et Michèle Bois, a permis l’étude et la numérisation de séries d’objets des cultes gaulois et gallo-romain souvent issues de fouilles anciennes, et conservées dans quatorze réserves. Dans ce cadre, l’Association Générale des Conservateurs des collections Publiques de France (Agccpf), Section fédérée Paca, participe à l’indexation des mobiliers antiques conservés dans les collections de Provence Alpes-Côte d’Azur et de Rhône Alpes.
Cela a permis d’examiner et de rassembler différents fonds du territoire des populations Voconces et voisines, et d’effectuer un travail descriptif et d’études pouvant intégrer une démarche collective de recherches et de médiations. […]
À voir du 04 novembre 2016 au 30 septembre 2017 3ème étage OUEST
Archéologie alpine – 13000 ans d’histoire dans les Hautes-Alpes, 250 sites, 7500 artefacts
Conçue par Audrey Copetti et Baptiste Vappereau, archéologues, cette exposition dévoile les dernières découvertes archéologiques sur le territoire haut-alpin. Mises en relation avec les collections du Musée muséum départemental, elles offrent un point de vue renouvelé et une synthèse sur les modes de vie de nos ancêtres, de la Préhistoire au Moyen Âge.
En replaçant chacun des objets dans son contexte de l’époque, cette présentation nous renseigne sur les populations haut-alpines que l’on découvre à travers leur habitat, leurs activités, leurs pratiques culturelles et religieuses, leur relation à la mort, les mobilités et les échanges avec leurs voisins.
À voir jusqu’au 30 septembre 2017 – 3ème étage EST
Et toujours des conflits ?… Saison II – Reflets d’Icônes
Reconstitution symbolique d’une scène évoquant la bataille de Verdun
Des élèves d’établissements scolaires haut-alpins ont participé en 2016 au concours photographique régional proposé sur l’Académie d’Aix-Marseille, intitulé Reflets d’icônes. L’objet : réaliser une photographie à partir d’une autre sélectionnée parmi une dizaine de visuels issus des fonds de l’ECPAD (Établissement de Communication et de Production Audiovisuelle de la Défense) évoquant la Bataille de Verdun. Les travaux primés de ces jeunes qui repassent sur les chemins de la Grande Guerre sont présentés, complétés par ceux des scolaires de l’ensemble de l’Académie.
À voir du 04 novembre 2016 au 30 avril 2017 – Sous-sol EST