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Exposition, Performance, Rencontres, Visite

Renaud Auguste-Dormeuil, Si c’était à refaire

GALERIE CONTEMPORAINE DU MAMAC     Né en 1968, Renaud-Auguste Dormeuil questionne depuis le milieu des années 1990, la fabrique de l’image, envisagée dans son espace public et politique. Visibilité / invisibilité, luminosité / obscurité, mémoire / oubli, ce que l’on sait / ce que l’on croit savoir, évoquer sans montrer, dire sans narrer… sont […]

GALERIE CONTEMPORAINE DU MAMAC

 

Renaud Auguste-Dormeuil, When the paper…, 2013, Technique mixte, dimensions variables. Vue de l’exposition Jusqu’ici tout va bien, MACRO Testaccio, 2017. Courtesy galerie In Situ – Fabienne Leclerc, Paris / Arte e Altro, Rome. Photo Luis Do Rosario, © Renaud Auguste-Dormeuil

 

Né en 1968, Renaud-Auguste Dormeuil questionne depuis le milieu des années 1990, la fabrique de l’image, envisagée dans son espace public et politique. Visibilité / invisibilité, luminosité / obscurité, mémoire / oubli, ce que l’on sait / ce que l’on croit savoir, évoquer sans montrer, dire sans narrer… sont autant de balises pour appréhender ses oeuvres qui mettent en forme les codes qui organisent le flux des images. Si les premières préoccupations de l’artiste étaient essentiellement tournées vers les nouvelles cartographies son oeuvre, depuis quelques années, prend un tour plus métaphorique et performatif.

Pensée comme une constellation d’expériences se déployant au MAMAC et dans l’espace public, la proposition de Renaud Auguste-Dormeuil en galerie contemporaine se manifeste dans une succession d’événements inframinces ou spectaculaires organisés pendant la durée de l’exposition et impliquant le public à travers diverses modalités de participation. 
Ainsi, l’installation When the Paper, déployée pendant toute la durée du projet, invite chaque visiteur à écrire ses maux, pensées personnelles dont il/elle souhaite se délivrer, et à les déposer dans un petit seau d’eau où ils se dissoudront parmi des centaines ou milliers d’autres confidences. Réminiscence d’un rituel japonais ce projet permet de nouer un lien intime avec le musée tout en invitant le public à traverser une expérience sensorielle. Recouvert d’une couche de terre, le sol de la galerie introduit par sa matérialité et son odeur, l’idée de nature et de jardin de contemplation au sein de l’espace muséal.

Pendant l’exposition, l’artiste fera apparaître ponctuellement dans le ciel de Nice un message lumineux transporté par un drone, en vol stationnaire. L’enseigne lumineuse « Le ciel attendra » résonnera de manière intime pour chaque passant qui l’apercevra sur son trajet le soir ou au petit matin. Détournement poétique et spirituel d’une technologie contemporaine, cette proposition fera littéralement événement avec son calendrier « d’apparitions ».


Invité en mai 2016 par le MAMAC, à l’occasion de la Nuit des musées, l’artiste avait installé mille bougies reproduisant le ciel étoilé du 17 mai 2114, sur l’esplanade reliant le MAMAC au TNN. Allumées au fil de la soirée, les bougies faisaient peu à peu apparaître cette constellation du futur, matérialisant l’invisible et créant autant de signes face à un avenir à inventer. Cette exposition personnelle en galerie contemporaine permet de poursuivre cette expérience et contribue à repenser l’exposition comme espace-temps d’un lien intime entre le musée et son public.

Commissariat : Hélène Guenin, directrice du MAMAC et Rébecca François.

Projet réalisé avec le soutien de l’association des Amis du MAMAC en collaboration avec l’Espace d’art concret (Mouans-Sartoux) qui présente Don’t let me be misunderstood, exposition monographique de l’artiste (27.01 – 24.06.18) et le Musée international de la Parfumerie (Grasse).


 

Calendrier des apparitions et événements :

 

Samedi 27 janvier 2018 à 12h


Vol du drone Spin-off « Le ciel attendra » à l’occasion du vernissage de l’exposition à l’EAC, de Mouans-Sartoux

Samedi 27 janvier 2018 à 17h30

Activation de Starship sur le parvis du musée, avec la collaboration de la brigade équestre de la police municipale de la Ville de Nice

Mercredi 28 mars 2018 de 14h à 17h

Street Karaoke’s Club sur la Coulée Verte dans le cadre de Mars aux Musées

Samedi 7 avril 2018 à 20h


Vol du drone Spin-off « Le ciel attendra » sur l’esplanade Niki de Saint Phalle à l’occasion du rendez-vous Réveillons-nous

Samedi 19 mai 2018 dans le cadre de la Nuit des Musées

Activation de Starship sur le parvis du musée avec la collaboration de la brigade équestre de la police municipale de la ville de Nice 
Vol du drone Spin-off « Le ciel attendra » dans l’amphithéâtre extérieur du musée, Jardin Sosno

Samedi 26 mai 2018


Vol du drone Spin-off « Le ciel attendra » dans le Théâtre National de Nice à l’occasion du rendez-vous Les Utopies culturelles mai 68/2018

Dimanche 27 mai

Street Karaoke’s Club dans le hall du Théâtre National de Nice avec la troupe Les Éclaireurs

Les sessions de Street Karaoke’s Club se produiront au Conservatoire de Nice, chez Joya Lifestore, aux ateliers illustrés de Camille Chrétien, mais aussi dans les associations du quartier prioritaire de la ville (QPV Nice centre) en collaboration avec l’association DEL’ART, ainsi que dans les AnimaNice.

Dimanche 17 juin

Vol du drone Spin-off « Le ciel attendra » sur les terrasses du MAMAC