Newsletter

Exposition

Itinéraire d’un collectionneur

Collection de Frédéric Ballester

1/7
  • Elisabeth Krotoff : Le roi est mort, 1994, gouache sur papier © François Fernandez

    Elisabeth Krotoff : Le roi est mort, 1994, gouache sur papier © François Fernandez

  • Bert : Sans titre (nu), gravure (eau-forte) © François Fernandez

    Bert : Sans titre (nu), gravure (eau-forte) © François Fernandez

  • Sonia Delaunay : Nocturne Matinale, 1972, lithographie couleurs (HC/VII) © François Fernandez

    Sonia Delaunay : Nocturne Matinale, 1972, lithographie couleurs (HC/VII) © François Fernandez

  • Dianyssopoulos dit Pavlos : Veste avec pochette rouge, 2004, bas-relief en papier © François Fernandez

    Dianyssopoulos dit Pavlos : Veste avec pochette rouge, 2004, bas-relief en papier © François Fernandez

  • Anne Français : Les doigts qui ont vu ça, 1984, encre de Chine sur papier © François Fernandez

    Anne Français : Les doigts qui ont vu ça, 1984, encre de Chine sur papier © François Fernandez

  • Georges Autard : Maison, 1974, bois, verre, carton, peinture à l’huile © François Fernandez

    Georges Autard : Maison, 1974, bois, verre, carton, peinture à l’huile © François Fernandez

Œuvres issues de la collection de Frédéric BALLESTER, commissaire d’expositions, historien d’art, expert, ancien directeur du centre d’art de la Malmaison.
De la Renaissance au contemporain, sur 6 continents, des œuvres rares et emblématiques retraçant une vie de collectionneur au service de l’art.

  • Exposition thématique, collective : 97 artistes, 120 œuvres (gravures, peintures, dessins, sculptures, photographies, objets, etc.)

 

  • Parmi les artistes présentés : Alt, Arnould, Astoux, Autard, Avril, Ballester, Banlieue-Banlieue, Bert, Beuys, Bonnard, Braque, Callot, Campos, Chagall, Chaix, Charvolen, Combas, Dalí, Danghin, Daumas, Delaunay, Drouillet, Dürer, Français, Gabarrón, Gainon, Gastaud, Gerber, Giannici, Gilot, Gravereaux, Grimm, Hayter, Jaber, Kijno, Koenig, Krotoff, Laurent, Mac Fee, Merz, Moya, Nivèse, Nordau, Orsoni, Ouvrard, Piano, Pavlos, Roy, Saint-Brice, Saubestre, Sigg, Suzuki, Szczesny, Theunissen, Unger, Viallat, Villers, Vrolix, …

 

Né à Paris en 1950, Frédéric Ballester poursuit des études aux Beaux-arts de Paris, puis en droit et en histoire de l’art à Aix-en-Provence. Il devient expert en art contemporain près de la Cour d’Appel. Dès 1970 il s’installe à Sanary où il développe des cours d’expression libre pour les enfants. En 1973 il est chargé de mission au service pédagogique et à la scénographie d’exposition au musée Cantini de Marseille. En 1983 il crée les salons de la Malmaison puis est commissaire d’exposition à son compte. Dès 1991 il travaille près de la Communauté européenne. En 1989, il crée la Première biennale de la jeune peinture puis ouvrira une galerie d’art jusqu’en 1996. En 2000, il réalise pour la ville de Cannes l’exposition D’un rivage à l’autre et est nommé directeur du centre d’art de la Malmaison. Depuis qu’il a quitté son poste de direction, il se consacre à sa collection et à sa propre pratique artistique…

Ainsi, en qualité d’artiste, auteur, chercheur, collectionneur, commissaire, conservateur, expert, passeur, Frédéric Ballester, peut envisager le monde artistique depuis tous les points de vue possibles. En tant que commissaire d’exposition, il se définit comme un montreur d’images qui aime donner du plaisir ou des questionnements. Sa collection personnelle, que le CIAC a décidé de mettre en évidence pour cette première exposition de l’année, reflète aussi ce désir de partage. Très éclectique, elle recouvre des œuvres graphiques du XVIe au XXIe siècle, de toutes origines géographiques. Devant l’ampleur et la diversité de cette collection, acquise au fil du temps, on comprend mieux l’homme, « généreux, excessif et passionné ».

Donnant à voir une petite partie d’un ensemble dont les 9/10èmes resteront à découvrir, le parcours ainsi créé occupera les espaces du château de Carros selon des thèmes et des préférences subjectives, au plus près du tempérament du collectionneur. Nouvelle figuration, gravure dans tous ses états, peinture historique, moderne et contemporaine, arts premiers, sculptures, travaux personnels ou éloge du nu, on pourra s’y constituer, au détour des cimaises, une grande et singulière arche de la création. Et si tout cela n’était, au bout du compte, qu’une ouverture, aussi mince que précieuse, vers le jardin secret d’une personnalité et d’une vie entière passée au service de l’art ?