Conférence
CONFERENCES A LA VILLA ARSON – JANVIER 2016
Avec une trentaine de rendez-vous autour d’artistes, de critiques et théoriciens illustrant de multiples pratiques et approches de l’art (dessin, sculpture, vidéo, cinéma, littérature, peinture, musique, architecture, histoire de l’art, théorie, exposition…), et de différents pays (Allemagne, Autriche, USA, Grande-Bretagne, Pologne, Ukraine, Liban, Lituanie…), ce programme de conférences et rencontres reflète la diversité des enseignements et des projets […]
Avec une trentaine de rendez-vous autour d’artistes, de critiques et théoriciens illustrant de multiples pratiques et approches de l’art (dessin, sculpture, vidéo, cinéma, littérature, peinture, musique, architecture, histoire de l’art, théorie, exposition…), et de différents pays (Allemagne, Autriche, USA, Grande-Bretagne, Pologne, Ukraine, Liban, Lituanie…), ce programme de conférences et rencontres reflète la diversité des enseignements et des projets artistiques menés à la Villa Arson.
Ces conférences sont ouvertes à tous et ont généralement lieu le mardi soir à 18h30, dans le grand amphithéâtre de la Villa Arson, en accès libre et gratuit.
Ce programme est susceptible de modifications et compléments. Informations actualisées et complétées sur www.villa-arson.org
JANVIER 2016
- 05/01 – Nikolaus Gansterer, artiste
- 12/01 – Estelle Nabeyrat,commissaire d’exposition et critique d’art indépendante / « Du concept d’anthropophagie »
- 26/01 – Jérôme Mauche, écrivain et éditeur
05/01 – Nikolaus Gansterer, artiste
Nikolaus Gansterer (AU, 1974) a développé une pratique singulière autour du processus de dessin. Ses installations, vidéos, conférences et performances mettent en question des modes de représentation et construction du dessin et de l ́image. Après avoir fini ses études à l ́académie de Vienne et á la Jan van Eyck Academie, Maastricht, il était invité a présenter ses travaux au Drawing Center à New York (2013), à la 4e Biennale à Athène (2013) et au Salon du Dessin contemporain à Paris (2014).
12/01 – Estelle Nabeyrat, commissaire d’exposition et critique d’art indépendante
Estelle Nabeyrat a réalisé de nombreuses expositions principalement en France, en Allemagne, au Brésil et aux ÉtatsUnis. Diplômée en Histoire de l’art (Sorbonne Paris), Sciences de la culture (Université de Leipzig) et Sciences sociales (EHESS), elle participe à la 11ème session de l’École du Magasin à Grenoble. Avec plus de six années d’expériences en école d’art et centre d’art (Akademie der Bildenden Künste Wien, ENSBA Lyon, Ecole du Magasin), elle développe conjointement une pratique curatoriale qui se veut expérimentale et contextuelle. Lauréate de la Brown Fellowship de MFAH Houston, elle a été résidente au Pavillon du Palais de Tokyo et à Capacete Rio de Janeiro. Ses textes ont été publiés dans : Kaleidoscope, 02, L’art même, n.paradoxa et plusieurs catalogues. Elle travaille actuellement pour le festival Performa à New York.
Conférence : « Du concept d’anthropophagie »
Le Manifeste anthropophage rédigé par Oswaldo de Andrade en 1928 à Rio de Janeiro marqua profondément la pratique artistique brésilienne (l’artiste Flavio de Carvahlo en est la preuve incontestable) notamment celle des années 6070 avec l’avènement du mouvement Tropical auquel Oiticica participa activement. Le manifeste fut publié dans le premier numéro de la Revista de Antropofagia – [Revue d’Anthropophagie], et développe une théorie d’un anthropophagisme symbolique : il propose de réfléchir sur la question de la dépendance culturelle au Brésil. Plus précisément, il s’agit de la dévorationassimilation de l’autre, qu’Oswald de Andrade érige en principe d’un nouveau rapport du colonisé brésilien au colonisateur européen. La conférence propose d’explorer certains aspects du concept d’anthropophagie dans son rapport à la production de l’art contemporain au Brésil et même au delà.
26/01 – Jérôme Mauche, écrivain et éditeur
« Une lecture fausse »
Une lecture de textes qui ont été écrits mais aussi de textes qui ne l’ont pas été permettra à l’auteur en question de se désintéresser naturellement de ceux qui l’ont été au profit de ceux qui ne l’ont pas été. La déqualification et l’anti-professionnalisme donnent alors un accès public à des objets textuels pourtant privés (de droits, de statut, d’existence), mais en échange aussi d’intérêts.
Jérôme Mauche est écrivain, apparenté poète. Il a fait paraître une douzaine de livres auprès de plusieurs éditeurs comme le Bleu du ciel ou Le Seuil, entre poésie, récits et fiction (dernier titre paru Le sbire à travers, Le Bleu du ciel, 2014). Il s’intéresse aux transferts de techniques notamment depuis l’art contemporain vers la littérature, ainsi qu’aux formes intermédiaires de la parole écrite comme parlée. Il est professeur à l’École Nationale des Beaux-Arts de Lyon où il codirige une unité de recherche : la « Station d’arts poétiques » (en collaboration avec l’ENSATT et Lyon 2), et où il participe aux programmes de recherche « Post-Performance Future » et « Blanche ou l’oubli » (design graphique). Il dirige une collection de littérature et de poésie française et étrangère aux éditions des Petits Matins et organise des rencontres et des lectures : actuellement « Poésie plate-forme » à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris, Rencontres au Musée des Beaux-Arts de Lyon (Assises Internationales du Roman/Villa Gillet). Il a été commissaire d’expositions d’art moderne historique pour plusieurs musées en France et écrit sur quelques artistes. Il ne pratique pas la performance.