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Exposition

CONCRETUDE

ARTISTES : Frédéric Bouffandeau, Renaud Jacquier Stajnowic, Jérémie Setton, Andras Wolsky Commissariat : Fabienne Fulchéri, assistée de Claire Spada Cette exposition rassemblera quatre artistes qui travaillent la peinture pour en éprouver les supports, les matières, les motifs, les points de vue ou encore la part du hasard, dans des oeuvres souvent réalisées en série. Comment peindre […]

ARTISTES : Frédéric Bouffandeau, Renaud Jacquier Stajnowic, Jérémie Setton, Andras Wolsky

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Commissariat : Fabienne Fulchéri, assistée de Claire Spada

Cette exposition rassemblera quatre artistes qui travaillent la peinture pour en éprouver les supports, les matières, les motifs, les points de vue ou encore la part du hasard, dans des oeuvres souvent réalisées en série.

Comment peindre aujourd’hui alors que l’on considère souvent cette pratique comme épuisée? La matérialité de la peinture et ses limites, les espaces qu’elle peut ouvrir ou au contraire les frontières qu’elle installe sont autant de domaines à explorer.

Quelles images naissent de la peinture ? Comment éprouver physiquement et optiquement la peinture ?

Ce sont les questionnements historiques de la peinture et son rapport à la perception qui sont ici convoqués : forme et non-forme, apparition et disparition, recouvrement et effacement, occupation de l’espace et façon de délimitation du vide.

Chez Frédéric Bouffandeau et Andras Wolsky, le choix d’une matrice -ronde et souple chez le premier ; linéaire chez le deuxième- engendre une interactivité entre l’artiste et son œuvre. Par des jeux de glissements, de superpositions ou de rotations induits ou non par le hasard, ces artistes proposent des compositions dynamiques qui opèrent souvent un passage du plan au volume.

De même les formes peintes de Renaud Jacquier-Stajnowicz n’habitent plus seulement la toile mais tout l’espace qui les entourent puisqu’elles relient les 3 plans traditionnels que sont le mur, le sol et le plafond. Les toiles sont posées, imbriquées et invitent au déplacement tout comme le «Square» de Jérémie Setton se dévoile par les modifications de l’incidence de la lumière causées par les déambulations du spectateur.

Il s’agit donc d’explorer la peinture et son rapport à l’espace : révéler la structure, le contenu et le caractère propre d’un espace et d’un lieu. En quittant la planéité le peintre envahit l’espace et fait entrer le spectateur dans la toile pour reconsidérer la situation de la peinture au sein même du lieu où elle se trouve.