Clôture des candidatures le 5 mai 2024
Le centre social familial Saint Gabriel Bon secours
L’association Château de Servières
Art-cade*
Le ZEF – scène nationale de Marseille
Lancent un appel à projet dans le cadre de Tremplins / Expression artistiques en milieu urbain
Nous recherchons deux artistes en arts visuels pour mener un projet sur le territoire du 14ème arrondissement de Marseille, alliant création personnelle et ateliers avec les habitants.
Sélection sur dossier et entretien
Clôture des candidatures : 5 mai 2024
Entretiens de sélection : à partir du 15 mai 2024
Résidence de juin 2024 à juin 2025
Restitution publique printemps 2025
Contrat
Un contrat PEC de 12 mois est proposé aux artistes de juin 2024 à juin 2025, à raison de 20h/semaine, accompagné d’un budget de production.
Critères
-Etre majeur.e
-Etre éligible au contrat PEC
-Etre domicilié.e dans les Bouches-du-Rhône
-Etre sorti.e du cursus de formation dans la discipline présentée
-Etre motivé.e pour élaborer un projet artistique associé aux habitants et qui tient compte des spécificités du territoire.
Dossier de candidature téléchargeable sur www.centresocial-stgabriel.org ou à demander par e-mail à stgabriel1@orange.fr ou cultures.stgabriel@gmail.com
À travers des rencontres, conférences, projections, lectures et performances, ce colloque sur plusieurs jours et plusieurs villes réunit chercheurs en cinéma et en poésie, poètes, cinéastes et artistes. L’enjeu de ces rencontres est d’explorer collectivement, sur la crête des pratiques poétiques et cinématographiques modernes et contemporaines, ce qui les rapproche et les rend étrangères à elles-mêmes.
Au programme : parentés, héritages, fantômes, fantasmes et réinterprétations, réécritures du réel, montages mutants, gestes graphiques et impressions figurées, scansions chantantes… consolidation et démantèlement.
en partenariat avec diverses institutions à Amiens, Paris et Marseille : FIFAM (Festival international du Film d’Amiens), Musée de Picardie, Maison de la Poésie-Paris, Centre Pompidou Paris, Cahiers du cinéma, EXC Librairie, Cipm (Centre international de poésie de Marseille), FID (Festival international du documentaire), La Baleine (cinéma Marseille), Université Paris 8-Vincennes Saint-Denis.
FOCUS SUR TROIS ARTISTES EXPOSÉ.E.S
Carlota Sandoval Lizarralde
Ofrendas
L’histoire de sa migration vers la France à l’âge de 17 ans a fortement marqué la pratique artistique de l’artiste colombienne Carlota Sando- val Lizarralde. Ses installations aux formes hybrides naviguent entre deux cultures. Par l’accumulation d’objets et la pratique intuitive du dessin, Carlota Sandoval Lizarralde agence les couleurs et les formes telles des constellations de souvenirs.
Ofrendas est un assemblage foisonnant d’objets de natures diverses suspendus comme dans les tiendas, boutiques Colombiennes. Ici, des cadeaux ayant traversé l’Atlantique se mêlent à des morceaux de briques témoignant du conflit armé en Colombie ayant commencé dans les années 60. La présence d’objets issus de l’imagerie catho- lique vient convoquer la spiritualité de ce pays au fort syncrétisme. Cette installation est une offrande vibrante et multiforme, qu’elle partage autant avec les spectateur·ice·s marseillais·e·s qu’avec ses proches vivant en Colombie.
Jules Cartier
Le rêve des machines (RH)
Le rêve des machines (RH) renvoie à l’expérience qu’a éprouvé l’artiste plusieurs années durant en tant que livreur à vélo. Sur son bicycle, Jules Cartier était devenu le moteur de sa propre économie et avait pour seule camarade une application souvent défaillante. Il se joue des bugs de la technologie et convie des images réalisées par une IA figurant des vélos accidentés. L’artiste aborde ainsi le stress et la violence générés par cette activité, et le puissant sentiment de déshumanisation qui en découle. Ce job des invisibles, privés de représentation syndicale, devient un prétexte pour traiter plus largement l’uberisation de la société et de ses dérives.
Louis Post
Infusions
Pour La Relève 6 à art-cade* galerie des grands bains douches de la Plaine, Louis Post convoque l’utilité passée du lieu : le soin collectif par l’eau chaude. Au sol, des plantes aromatiques prennent racine dans des sacs à gravats et quelques théières sont prêtes à être remplies. Cette installation hospitalière nous lance une invitation, elle nous propose de prendre le temps de nous préparer une tisane, de soigner nos maux hivernaux et de nous réchauffer ensemble au sein des oeuvres exposées
Textes – © Nadiejda Hachami