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Exposition

Tirer l’adresse

  Le Château Simon Bérard et Tom Giampieri invitent John Armleder, Dominique Figarella, Roland Flexner, Stéphane Steiner. Les jeunes artistes Simon Bérard et Tom Giampieri investissent le Château (inspirez), puis envahiront l’ensemble de l’Espace A VENDRE en fin d’exposition (expirez). Ils inviteront également quatre artistes (John Armleder, Dominique Figarella, Roland Flexner, Stéphane Steiner) comme autant […]

 

Le Château

Simon Bérard et Tom Giampieri invitent John Armleder, Dominique Figarella, Roland Flexner, Stéphane Steiner.

Les jeunes artistes Simon Bérard et Tom Giampieri investissent le Château (inspirez), puis envahiront l’ensemble de l’Espace A VENDRE en fin d’exposition (expirez). Ils inviteront également quatre artistes (John Armleder, Dominique Figarella, Roland Flexner, Stéphane Steiner) comme autant de point de références à leur pratique.

Comment s’adresse-t-on en tant qu’artiste ? Quelle est la destinée de l’œuvre, sa réception, ses vies ultérieures ?

« Tirer l’adresse – le projet commun de Simon Bérard et Tom Giampieri façonne justement cette notion fondamentale – l’adresse de l’œuvre. Selon leur postulat réflexion, l’art ferait rhizome. Tirer l’adresse serait aussi et peut-être même avant toute chose, tirer des fils. De façon extrêmement horizontale, telle que Gilles Deleuze et Félix Guattari l’avaient pensé, artistes, techniques, médiums et écologies de pratiques y sont convoqués. Ainsi, le rhizome des deux artistes se déploie dans un espace haut de plafond, quelque peu industriel, empreint des stigmates du temps qui passe, le temps qui, paraît-il, fait son oeuvre. Les pratiques picturales des artistes faisant aussi bien écho à l’ère de la tempera qu’à celle des avant-gardes historiques jusqu’à la peinture analytique et/ou l’archaïsme des premiers peintres. Ainsi, la conception rhizomatique de leur peinture ne serait pas tant le symptôme de notre postmodernité – que l’on souhaiterait finissante, mais plutôt le signe de la complexité d’une œuvre en devenir. »

Élodie Antoine

Remerciements à La Station