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Concert, Exposition, Festival, Performance

SATIE152 / Guignol’s band

  « FAUT-IL (ENCORE) CÉLÉBRER LE 152ème ANNIVERSAIRE DE LA NAISSANCE D’ERIK SATIE ? » Guignol’s band > Festival Manké >
Marcel Bataillard, Frédérik Brandi & Kristof Everart Exposition d’ameublement incluant performances, installations, concerts, diffusions et médiations À l’occasion de l’anniversaire d’Erik Satie, le collectif Guignol’s band propose,
dans le sillage de l’inconnu d’Arcueil, le projet SATIE152, conçu pour […]

 

« FAUT-IL (ENCORE) CÉLÉBRER LE 152ème ANNIVERSAIRE DE LA NAISSANCE D’ERIK SATIE ? »

Guignol’s band > Festival Manké >
Marcel Bataillard, Frédérik Brandi & Kristof Everart

Exposition d’ameublement incluant performances, installations, concerts, diffusions et médiations

À l’occasion de l’anniversaire d’Erik Satie, le collectif Guignol’s band propose,
dans le sillage de l’inconnu d’Arcueil, le projet SATIE152, conçu pour mettre à l’épreuve l’héritage des avant-gardes. Embrassant plusieurs disciplines, il peut être considéré comme une « exposition d’ameublement », au même titre que la musique d’ameublement inventée par Satie.

Marcel Bataillard, Frédérik Brandi et Kristof Everart (Guignol’s band) y présentent photographies, créations numériques, dessin dans l’espace et installation sonore, une suite d’œuvres inédites invitant le visiteur à s’aventurer dans l’intimité d’Erik Satie.

Lors du vernissage, une série de concerts et d’événements en forme de performances aura lieu sur la terrasse de la Villa Arson, constituant le second volet du Festival Manké 2018 (après les master-class et concert de juin au Conservatoire de Nice) : première Gnossienne adaptée pour cornemuse et autres avatars, concert Satie par les élèves du Conservatoire, improvisations sportives et musicales, hommages aux chiens, au football, aux philosophes, par Guignol’s band et ses invités : Daniel Boulle, Didier Bozzi, Henri Roger, Fabienne Volto…


EXPOSITION / ATELIER 14 (Terrasse supérieure)

PHOTO – Wall of fame (MB)

La série Wall of Fame est constituée de reproductions de portraits-robot – conçus volontairement sans lien avec des personnages réels ou ayant réellement existé et avec
qui toute ressemblance ne saurait être que fortuite -, moins vrai et plus grand que nature, puisqu’ils s’exposent au format publicitaire de l’affichage urbain. Chacun des individus
figuré est étiqueté arbitrairement d’un qualificatif plus ou moins flatteur, ce #tag servant également de socle à son portrait. À l’heure des réseaux sociaux et de leurs jugements à l’emporte-pièce, et en hommage à un élu d’Arcueil emporté par son élan « patriotique »,
ces portraits sont sous-titrés arbitrairement pour le meilleur et pour le pire : « hypocrite »,
« lâche », « médiocre », etc. Retour à la case départ, car la flatterie ne vous mènera nulle part.

PHOTO – Ironik minimal (MB)

Œuvres d’ameublement, les pièces de la série Ironik minimal se présentent comme une suite d’images : une ou plusieurs photographies et sous chacune d’elles un texte, le tout imprimé sur des éléments de mobilier. Les photos sont prises au jour le jour, dans la rue, par la fenêtre ou sur l’écran, de jour comme de nuit, sans aucun souci d’unité technique, thématique ou stylistique. Les textes n’explicitent ni ne décrivent jamais : ils accompagnent. En contrepoint des photographies ils s’autorisent tous les registres et ne disent jamais clairement s’ils sont titre ou légende. Pour l’exposition Satie152, ces textes sont exclusivement issus ou inspirés des notes, commentaires et autres indications de jeu qui peuplent les partitions Satiennes

INSTALLATION – Géographie intime (KE)

Il s’agit de donner à voir ou d’imaginer la « géographie intime » d’Erik Satie, grâce à la modélisation des flux de déplacements au sein de l’emblématique « Maison aux quatre cheminées », son dernier domicile. Sa manière de vivre dans ce studio d’Arcueil – auquel Satie refusait l’accès à quiconque -, son intimité secrète, sont évoquées par le biais de dessins, images 3D et petites sculptures.

INSTALLATION – Niche écologique (KE)

Installation dans le jardin de la terrasse. La niche écologique est un des concepts théoriques de l’écologie. Il traduit à la fois : la « position » occupée par un organisme, une population ou plus généralement une espèce dans un écosystème.
« Plus je connais les hommes, plus j’admire les chiens. » ¬ Erik Satie

INSTALLATION – Trois danses de travers (KE)

Data-visualisation à partir de 9 musiques d’Erik Satie : 3 danses de travers, 3 airs à fuir, ainsi que 3 sarabandes, sous forme d’un ensemble de dessins et sculptures.

SON – Double jeu (FB)

Création d’un environnement sonore par la diffusion continue, simultanée et superposée (4 sources, une à chaque angle de la pièce) de 152 versions ou adaptations différentes de la célèbre Gnossienne n°1 du compositeur.


CONCERTS & PERFORMANCES

Lors du vernissage, vendredi 14 septembre à 18h (Programme sous réserve de modification)

MUSIQUE [environ 30 mn]- Gnossienne n°1 dans tous ses états

Pure malt : exécution en direct de la Gnossienne n°1, adaptée pour cornemuse et piano (Ah! la mère écossaise d’Erik Alfred Leslie Satie…) par Fabienne Volto, elle-même au piano, accompagnée à la panse à tuyaux par Daniel Boulle, valeureux sonneur, marin dévoué à la gloire du Commonwealth.

UHT longue durée : en partenariat avec le Conservatoire de Nice, et dans la continuité de la Master class de mars-juin 2018, nouvelles adaptations de la Gnossienne par les élèves du Conservatoire.

Et encore… : version polyphonique live pour homme seul et a cappella – réminiscence de l’Église métropolitaine d’art de Jésus-Conducteur ? Également attendue, version d’ameublement : tout le monde passe à table.

MUSIQUE [10 mn]

Sports et divertissements revisités par le virtuose improvisateur Henri Roger, au piano, accompagné du crooner blues-rock Didier Bozzi. Avec des vrais morceaux d’hymnes de supporters à l’intérieur.

PERFORMANCE [environ 30 mn] – Socrate(s)

On peut jouer comme un pied… philosopher avec ses pieds… Cheap imitation de la grande musique et du grand Brésil, cette performance permet, en une mi-temps trois mouvements, de faire dialoguer le milieu de terrain Socrates (dit « le docteur ») et l’illustre philosophe grec, par l’entremise du drame musical éponyme d’Erik Satie et de relectures amplifiées et choisies par le Guignol’s band dans sa correspondance (presque) complète : entre évocation de Nietzsche-à-Nice et brèves de comptoir pour chiens. Sérieusement.

« S’il me répugne de dire tout haut ce que je pense tout bas, c’est uniquement parce que je n’ai pas la voix assez forte. » – Erik Satie